Walid : «Les déconnades de Maureen, c’est la cerise sur le gâteau» (interview)

Walid : «Les déconnades de Maureen, c’est la cerise sur le gâteau» (interview)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Pari réussi pour Walid qui a pris la succession d’Adrien Devyver à «The Voice Belgique». Un autre style, mais qui ne dénote pas dans la smartroom. Rencontre.

Quels sont les retours à mi-saison de «The Voice Belgique» ?

Très positifs. J’étais un peu stressé au départ parce qu’il faut être un peu dans la continuité de ce qui se faisait avant. Je sais qu’on me compare à Adrien.

Comparaison n’est pas raison ?

Nous avons deux styles différents et Adrien Devyver a très bien coanimé «The Voice» pendant trois ans. Forcément, pour le confort du téléspectateur, je dois être dans la même mouvance… Il y a eu aussi d’autres changements comme la smartroom qui est totalement relookée, ou la façon de présenter les talents. Pour moi, c’est une smartroom, mais en même temps, c’est une «déstressroom» pour les talents. L’objectif est de leur faire oublier la télé pendant quelques minutes et de parler de leur vie, tout simplement, entre potes…

Le rôle n’est pas ingrat ?

Il n’y a jamais de rôle ingrat ! C’est déjà un super cadeau… Pour moi, c’est une expérience très enrichissante ?

Il y a eu des plaintes des inconditionnels d’Adrien Devyver ?

Non… Et je ne fais pas attentions aux commentaires négatifs. Ils existent et ça fait partie du métier. Adrien m’a donné quelques conseils. Et de mon côté, je continue à travailler ma façon de présenter l’émission. Nous sommes bien encadrés, avec une chouette nounou, le directeur artistique, Vincent Housiaux. C’est une grosse structure à «The Voice», on n’est jamais seul…

Nous sommes dans les «lives», sans filets… Comment envisagez-vous la présentation ?

Ce n’est pas un baptême du feu puisque l’été dernier, j’étais aux commandes de «D6bels Francos». C’était différent parce que j’étais tout seul, et donc la responsabilité était plus lourde. Ici, c’est un vrai bulldozer à tous points de vue, mais l’exercice n’est pas très différent.

On connaît votre côté très dynamique et décalé. Vous arrivez à rentrer dans les codes de «The Voice» ?

Avec l’âge, on prend de la maturité et donc on s’adapte facilement. (Rires). Les délires sont toujours là, mais j’ai l’œil un peu plus malicieux, prime oblige…

Quelles sont vos relations avec Maureen Louys ?

On s’entend très bien. Nous sommes entrés la même année à la RTBF, et ça faisait longtemps que je voulais travailler avec elle. Elle est formidable parce qu’elle rit tout le temps, nous sommes dans les mêmes délires. Maureen est très vive et spontanée. Ça nous donne une belle complémentarité. Un régal de travailler avec elle…

Vous vous moquez un peu d’elle parfois…

Oui, mais c’est gentil. L’objectif est de faire découvrir les «à-côté», de montrer ce que les téléspectateurs ne voient pas. Et les déconnades de Maureen, c’est la petite cerise sur le gâteau. Il n’y a rien de bien méchant.

Que pensez-vous du niveau de cette saison 4 ?

D’année en année, je suis toujours très agréablement surpris. Nous avons un vivier de talents dont on n’a pas à rougir. On peut comparer avec d’autres versions de «The Voice», et se dire que peut-être, c’est mieux… Le Belge a tendance à critiquer assez facilement et se tirer une balle dans le pied. Il faut supporter nos talents et les pousser à aller encore plus loin. Cette année, il y a vraiment de très belles révélations.

Une idée du gagnant ?

Celui qui donnera le plus de voix ! (Rires) Honnêtement, c’est très difficile de faire un choix, cette saison. Le niveau est très bon.

Vous rempilez à «D6Bels Francos», cet été ?

(Silence) Je suis sur «The Voice» pour le moment… Je vis l’instant présent sans me projeter dans l’avenir. Mais je suis plus que jamais preneur. Dès lors qu’on me donne la possibilité de vivre mes rêves et de m’amuser en partageant la passion de la musique et de la télé, je suis partant…

Entretien : Pierre Bertinchamps

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