Wonder : ma différence, ma force !

Jacob Tremblay et Julia Roberts dans le film «Wonder» © RTL-TVI

Plus de 1,6 million de Belges sont touchés par un handicap, soit 15 % de la population. Parmi eux, 80 % le sont devenus au cours de leur vie. Durant cette soirée spéciale, RTL-TVI vous propose de découvrir jeudi à 19h50 les témoignages de quatre Belges atteints d’un handicap. Cela, en préambule du film «Wonder» (20h45), avec Julia Roberts en tête d’affiche.

En 2016, Luc Huberty (55 ans) était le visage de la campagne de CAP48. Ce paratriathlète avait perdu sa jambe droite lors d’un grave accident de la route. «J’avais 36 ans, j’ai été fort abîmé : vingt-sept fractures et la perte d’une jambe. J’ai été hospitalisé longtemps avant de pouvoir rejoindre le centre de revalidation de Fraiture. En tout, cela a duré deux ans», confie-t-il. «J’ai pu recommencer à travailler et à avoir une vie sociale. Reprendre ensuite le sport m’a permis de m’intégrer dans le monde des moins valides d’abord, puis celui des valides dans un second temps. Je me suis marié bien après mon accident. Au début, quand je suis retourné à la piscine, tout le monde s’arrêtait de nager pour me regarder. J’arrivais en maillot et en béquilles. J’en ai fait une force. Je nage désormais plus vite que les autres.» 

À Amay, depuis les élections de 2018, sous la bannière Ecolo, il est échevin à l’enseignement, la santé, l’égalité des chances et les PMR. Rien ne l’arrête.

Un courage sans limite

À l’image de Luc, le petit August Pullman (Jacob Tremblay) dans le film «Wonder» a lui aussi un caractère fort pour surpasser les moqueries et les regards accablants des autres. Le petit garçon de 11 ans est atteint d’une malformation du visage et lorsqu’il doit se rendre pour la première fois à l’école, il est complètement tétanisé.

Sa mère Isabel Pullman (Julia Roberts) le rassure tant qu’elle peut et parviendra à le faire accepter des camarades de son école. Bien sûr, August se fera des amis dans l’établissement et accepter des autres au fur et à mesure de l’histoire. 

Un conte joyeux

Le film est adapté d’un roman à succès mais ce dernier traite d’une intrigue beaucoup plus violente que celle illustrée dans le film de Stephen Chbowsky, le réalisateur. Par exemple, dans le livre, August possède de simples «trous» en guise d’oreilles alors que dans le film, certaines relations entre les personnages sont embellies pour ne pas heurter le téléspectateur.

Cette fiction ne souhaite pas montrer le côté négatif de la maladie mais bien de faire passer un message à toutes les personnes qui dévisagent ou ne sont pas compatissantes envers les personnes handicapées. 

La soirée spéciale «Wonder» démarrera à 19h50 sur RTL-TVI avec un documentaire suivi du film à 20h45.

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