Agustín Galiana : «Il faut chuter pour apprendre»

Agustín Galiana © Corbis via Getty Images
David Barbet Animateur

Agustín Galiana se raconte dans un livre intitulé «Un homme debout». 

Rencontre avec l’artiste. 

Ce livre est-il celui que le petit Agustín aurait aimé avoir durant son enfance ? 

Il aurait aimé avoir du soutien, des conseils. 

Est-ce que vous êtes guéri de vos blessures ? 

On n’est jamais guéri. On apprend à vivre avec. Il faut aussi se construire avec ses blessures. Il faut pouvoir les travailler, les assumer. J’essaie d’évoluer et de grandir. 

Est-ce que vous auriez eu la même carrière sans ce parcours atypique ? 

Pas du tout, on se construit avec les mauvaises choses. Il faut chuter pour apprendre. 

Vous avez été gogo dancer, quel est votre sentiment sur cette époque ?

J’ai fait ce travail pour avoir de l’argent, l’ambiance ne me ressemblait pas. J’étais en train de danser avec des gens bourrés autour de moi. J’étais habillé n’importe comment que ce soit en cow-boy, Cupidon ou astronaute. 

Vous avez eu une période délicate avec la drogue. Comment vous en êtes-vous sorti ? 

J’étais addict à la weed. J’ai eu un mauvais passage avec une dépression, je voulais disparaître. Je me suis anesthésié. J’avais des soucis avec ma mère, les amis, le travail, l’argent. Je me suis enfui de Madrid pour me reconstruire. J’ai mis mes couilles sur la table, j’ai mis toute ma volonté pour changer. Je me sentais mourir. 

On vous a revu dans la série « Clem ». Est-ce que la série va se poursuivre ? 

J’avais quitté la série. On m’a rappelé pour un final, je suis revenu. Puis après, on m’a dit qu’on refaisait encore un numéro, j’ai dit non et ils m’ont convaincu, donc je suis aussi revenu. Je trouve qu’on a fait le tour avec mon personnage. C’est compliqué de trouver une belle histoire avec lui. Personne ne m’a appelé pour une suite de la série. C’est un peu le passé pour moi.

Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici