Benoît Poelvoorde est à l’affiche du film «La Bonne étoile» à voir au cinéma à partir de ce mercredi 12 novembre.
Rencontre avec l’acteur.
Comment peut-on définir votre personnage ?
Jean Chevalin est un lâche, trop humain. Il n’a rien demandé mais il s’en sort bien. Il a l’idée de mentir et de se faire passer pour juif au début de la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas un mauvais bougre mais il n’est pas très courageux.
Qu’est-ce qui vous a fait accepter le film ?
J’ai rencontré le réalisateur Pascal Elbé, le pitch est très drôle. Mon personnage se bat une journée, il déserte juste après.
Avez-vous déjà baratiné pour obtenir quelque chose ?
Je travestis toujours la vérité, être soi c’est toujours délicat. Tous les jours, je m’en fais à moi-même du baratin. Par exemple, je déteste appeler quelqu’un au téléphone. Je procrastine toujours. Le téléphone me sert juste à le perdre. L’idée de devoir prendre mon téléphone est quelque chose d’insupportable. Je baratine pour esquiver ces moments-là. Ma femme me dit souvent que je suis en spectacle permanent. Ça me casse, mais je suis un homme déconstruit…
Si je vous dis l’internat, ça vous évoque quoi ?
C’est l’angoisse. J’ai été à l’âge de 7 ans à l’internat. Chaque dimanche, j’ai l’estomac qui se noue et ma femme m’a dit que je ne vais plus à l’internat. C’est triste le dimanche.
Pourra-t-on un jour voir un nouveau film de «Podium» ?
Il y a eu deux ou trois versions avec Yann Moix. Cela n’a jamais abouti. Tout le monde se fatigue à force. Ce n’est pas prévu.
Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :