Bérénice Bourgueil : «J’ai toujours voulu écrire»

Bérénice Bourgueil © RTL Belgium/Xavier Janssens
David Barbet Animateur

Bérénice Bourgueil publie un livre intitulé «Tout ce qui est dehors n’est plus dedans». 

Rencontre avec l’animatrice et écrivaine. 

Comment est née l’idée d’écrire ce livre ? 

J’ai toujours voulu écrire, je rêvais de faire un livre. C’est un auto roman, je me base sur une expérience vécue. Il y a cinq ans, j’ai voulu aller au bout du truc. 

Le livre évoque une vie de maman qui va devoir être mère au foyer pendant quelques mois loin de son domicile. Il y a beaucoup de vous dans ce bouquin ? 

C’est une femme légèrement névrosée. Cela ne l’empêche pas de vivre. Il y a de moi, mais aussi des expériences qui sont autour de moi. 

Vos activités dans les médias ont-elles eu un impact sur votre vie de maman ? 

Oui, un impact positif. Quand on fait une émission de radio, cela vous prend trois heures par jour. On doit être à 3.000% pendant trois heures. C’est un volume de travail plus court, ce qui permet de voir mes enfants. J’apprends aussi à mes enfants le fait de s’adapter comme je dois le faire dans mon métier. 

Dans le livre, vous racontez votre premier cours d’éducation sexuelle. Ce cours vous a-t-il marquée à vie ? 

J’étais dans une école catholique. Notre premier cours à l’éducation sexuelle est en 6e secondaire par une sœur. Elle nous montre des photos de sexes masculins décharnés par la syphilis. Mon père me dit qu’il a vu les mêmes photos à l’armée. C’était grave franchement. Aujourd’hui, c’est différent mais je vois que les jeunes filles sont gênées de parler des règles. C’est normal d’avoir ses règles, c’est du sang et ça coule, c’est la nature. 

Bérénice Bourgueil est un pseudo. Pourquoi ne pas avoir pris votre vraie identité ? 

Plus personne ne m’appelle Nathalie à part mes parents et quelques amis. J’ai beaucoup de mal à ce qu’on m’appelle Nathalie, je n’autorise pas les gens à le faire. Ça scinde ma vie privée et ma vie publique. Quand je suis arrivée à RTL, l’attachée de com m’a dit qu’il y avait déjà une Nathalie, donc j’ai dû prendre un autre prénom. 

Cet été, il y a eu une rumeur selon laquelle vous alliez signer à la RTBF. Fake news ? 

Les actes ont des conséquences. Certains disaient que j’étais virée de RTL alors que je suis indépendante. Ce n’était pas cool. Ça m’a heurtée pour l’Opération Pièces Rouges qui continue bien sur bel RTL, ce n’est pas cool. 

Découvrez l’intégralité de l’interview en vidéo :

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