Cali sera sur la scène du Cirque Royal à Bruxelles le 29 mai 2025 avec «Les Aventuriers d’un autre monde».
Rencontre avec le chanteur.
Vous allez faire un concert exceptionnel à Bruxelles. Expliquez-nous le concept des « Aventuriers d’un autre monde » ?
C’est une aventure qui a démarré en 2007. C’est du partage. On commence par une chanson d’Alain Bashung, on a aussi un salon à côté de la scène pendant le concert. Un chanteur peut surgir sur scène pour interpréter une chanson. On a de grands musiciens et des artistes exceptionnels comme Zazie, Christophe Willem, Saule…
On vous a souvent vu à Spa pour les Francofolies. Il y a un énorme partage entre vous et le public. Comment gérez-vous cette intensité sur scène ?
Je prends mes concerts comme une chance. Quand je suis avec les musiciens, je veux que ce soit une boum. Mais je vieillis, je me suis cassé les deux genoux, le tibia, les côtes, la clavicule…
Vous êtes un homme de scène. Quel est votre avis sur la puissance des plateformes et du streaming dans le monde de la musique ?
Il y a des gens qui ont vu la poule aux œufs d’or. Le progrès est merveilleux mais il faut revoir la répartition. Sur un album, j’ai fait 1.500.000 écoutes sur les plateformes et j’ai reçu 16.23 €. On ne compte pas sur ça pour vivre. La vérité est sur scène.
Dans les interviews, vous évoquez votre besoin d’amour. L’amour est là pour réparer des souffrances ?
Oui. J’ai perdu ma maman à l’âge de 6 ans, et mon papa quand j’avais une vingtaine d’années. C’est terrible de perdre une maman. Je lui parle tous les jours pour lui raconter les jours qu’elle n’a pas vécus. Tous les jours, elle m’embrasse ou me gronde. J’ai besoin d’un amour très fort. Un jour, je l’ai vue physiquement, à l’âge de 20 ans. Je lisais un livre sur mon lit et j’ai vu le visage de ma maman sur ma table de chevet, à travers une lumière. J’étais apaisé de la voir. Je n’ai pas peur de ma mort.
Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :