Cédric Klapisch vous propose une remontée dans le temps avec son nouveau film «La Venue de l’avenir» actuellement au cinéma.
Rencontre avec le réalisateur.
En quoi le mélange entre le passé et le futur a une importance pour vous ?
C’est un film basé sur deux époques entre 2025 et 1895. J’essaie de parler du futur des gens d’avant. On joue avec le temps, on imaginait autre chose pour notre futur. Le jeu temporel est intéressant, c’est aussi un exercice de mémoire.
Quelle est votre vision de la liberté ?
Mes grands-parents maternels sont morts pendant la guerre. Quand on est une victime de la guerre, il y a une privation de la liberté. J’ai une sensibilité aux gens qui ne sont pas formatés. On dit souvent que je manque de sérieux, mais je cultive mes défauts. Je veux préserver mon côté enfantin et ludique.
Vous avez tourné de nombreux films avec Romain Duris comme «L’Auberge espagnole» ou «Les Poupées russes». Est-ce que vous allez retravailler ensemble prochainement ?
Ce n’est pas impossible. Je l’ai vu il y a quelques jours. On a parlé d’un nouveau film ensemble. On est au stade des discussions mais aucun projet pour l’instant.
Quel est le film de vos rêves ?
J’aimerais faire une comédie musicale. Ce n’est pas une question d’argent, mais il est difficile de rassembler un chorégraphe, un musicien et une histoire.
Avez-vous une peur de ne rien laisser aux générations futures ?
Non, j’aime bien l’idée de la transmission. J’aime transmettre des valeurs comme l’éducation, le vivre ensemble. Le cinéma est un bon outil.
Que pensez-vous de l’augmentation des prix des places de cinéma ?
C’est un vrai débat, le cinéma reste populaire. Hollywood va mal, le cinéma américain n’est pas au top. Les cinémas proposent des abonnements à l’année pour réduire le prix.
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