Christian Morin (80 ans) se raconte dans un livre intitulé «J’ai tant de choses à vous raconter».
Rencontre avec l’animateur.
Quelle est la chose la plus difficile à raconter ?
C’est l’ensemble. J’ai cassé les habitudes d’une autobiographie. Je parle de mon enfance, de la musique et aussi les ficelles tirées par mon père. J’ai envie que le lecteur ne s’ennuie pas à la découverte de mon livre.
Que pensez-vous du retour ces derniers temps des jeux télé comme « La Roue de la fortune » ?
C’est simplement parce que ce sont des très bons jeux. «La Roue de la fortune» est incroyable à piloter. Si vous avez une idée comme ça, il faut la déposer. Eric Antoine est le meilleur à l’animation du jeu. C’est un gentil, ça se voit. Cela va durer longtemps.
Vous avez travaillé avec Claude François. C’était comment ?
C’est un bon souvenir, je faisais une chronique pour le magazine « Podium ». Je n’ai jamais pu aller à son moulin. Le jour où je devais venir, il était mort. Le lendemain, je suis allé le voir sur son lit de mort. C’est une disparition brutale, choquante et bête. Claude était très exigeant avec tout le monde, plein d’envies et perspectives.
Est-ce qu’on pourra vous revoir à l’animation d’une émission à la télévision ?
Je ne pense pas. Je n’intéresse plus personne à l’âge que j’ai. J’imagine que je pourrais être dans un rôle comme Pierre Tchernia à la fin de sa vie. Je ne pense pas que j’intéresse quelqu’un. Si quelqu’un me veut, pourquoi pas.
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