Déborah François : «J’espérais l’appel de Lucas Belvaux depuis très longtemps»

Déborah Francois © Photo12/Universal Images Group v
David Barbet Animateur

Déborah François (38 ans) est à l’affiche du film «Les Tourmentés» à voir au cinéma à partir de ce mercredi 24 septembre. 

Rencontre avec la comédienne belge. 

Vous jouez une maman ayant deux enfants à la maison. Un jour, votre ex, le papa des enfants, revient à la maison en ayant changé de vie. Comment peut-on décrire votre personnage ? 

C’est une relation de couple complexe. Il était légionnaire, ayant fait un passage en prison. C’est compliqué de le revoir dans la vie de famille, tout en protégeant ses enfants. 

Le film aborde le côté financier des choses. Une riche personne organise une chasse à l’homme et propose quelques millions à votre ex-conjoint pour être le gibier. Avez-vous déjà accepté des choses pour l’argent ? 

J’ai eu la chance d’avoir des projets qui me plaisaient. En tant que comédienne, on a aussi des factures à payer. Ce que je n’accepterais pas, c’est de ne pas être rémunérée. On pense que les artistes font ça pour l’amour de l’art mais cela ne remplit pas le frigo…

Comment faites-vous le choix des films ? 

Dans le film «Les Tourmentés», c’était de tourner avec Lucas Belvaux. C’est un appel que j’espérais depuis très longtemps. C’est un cinéaste qui explore l’âme humaine. 

Le film est une adaptation du livre de Lucas Belvaux. L’aviez-vous lu avant de jouer ? 

J’ai découvert le scénario après la lecture du livre. C’est difficile d’adapter un livre dans lequel chaque chapitre est raconté par l’un des personnages. 

Vous avez fait vos débuts à l’âge de 16 ans. Est-ce une véritable chance de commencer si jeune ? 

C’est difficile de répondre car je n’ai qu’une seule histoire. C’est jeune mais j’étais bien accompagnée grâce à ma famille. J’ai eu une chance extraordinaire de tourner avec les frères Dardenne. 

Depuis quelques années, on voit une évolution de la cérémonie des Magritte. Quel est votre sentiment sur cette cérémonie ? 

Il faut repenser la vision de la culture. On a une masse de talents en Belgique. Le Belge est trop humble. Il ne faut pas s’excuser d’être là. La culture est importante dans une société, cela rapporte aussi de l’argent. Arrêtons de penser que le cinéma existe grâce aux subventions, cela fait parler de la Belgique à l’étranger et rapporte des sous dans les caisses de l’État. 

Retrouver la suite et l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :

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