Frédéric Lopez est le «parrain» de l’École Libre de l’Humour (ELH) à Bruxelles. Ce lundi 13 octobre à 20h à l’espace Magh, il nous fera découvrir les talentueux artistes de la première école pour humoristes en Belgique.
Rencontre avec l’animateur et producteur.
Pourquoi avoir accepté d’être de la partie pour l’ouverture de cette École Libre de l’Humour ?
Il y a une raison affective et existentielle. Alexandra Henry est la créatrice de cette école, c’est une amie qui a travaillé avec moi notamment sur France Inter. Elle a une vraie expertise de l’humour. C’est le rêve d’une vie pour elle. Concernant la raison existentielle, un humoriste se met à nu, il parle de choses personnelles donc il parle de nous. Les humoristes m’aident à m’aimer avec mes imperfections.
Vous aimez recueillir les confidences de personnalités. En quoi les humoristes sont-ils différents des autres ?
On dit toujours que les humoristes sont des grands angoissés. J’en ai emmené beaucoup en terre inconnue. Un humoriste a besoin de ressentir l’amour autour de lui. On a besoin d’eux, je suis admiratif des humoristes.
Auriez-vous pu animer une émission comme « On n’demande qu’à en rire » ?
Beaucoup d’humoristes m’ont raconté que l’exercice était difficile. Certains ont des bons souvenirs, d’autres moins. C’est un très chouette concept.
« Nos terres inconnues » : le programme va-t-il revenir ?
C’est un concept auquel je tiens beaucoup. Il y a une nouvelle version qui arrive avec Samuel Ostiguy. C’est un aventurier québécois qui porte son regard sur la France. L’émission sera diffusée fin octobre.
Si je vous dis « Rendez-vous en terre inconnue », cela vous évoque quoi ?
Ça a changé ma vie, il y avait beaucoup d’obstacles. Je voulais que ça soit sur France 5 mais la chaîne ne voulait pas car cela faisait trop téléréalité. J’ai eu la confiance de mes invités et de mes équipes. Cela aura marqué mon destin. Laury Thilleman donne un nouveau souffle, elle redonne les lettres de noblesse au programme. J’ai arrêté l’émission car cela devenait trop douloureux de faire des adieux à chaque fois.
Est-ce que « Panique dans l’oreillette » reviendra à l’antenne ?
J’ai entendu cette rumeur, elle ne repose sur rien. Cela me touche beaucoup que la presse m’en parle. J’ai mis sept ans à faire exister ce concept. Cela pourrait revenir mais je ne sais pas encore si j’ai envie de l’animer ou non. Je n’en ai pas parlé avec France Télévisions. Je suis prêt à l’adapter dans un pays comme la Belgique.
Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :