Ghislaine Arabian s’est confiée à notre journaliste David Barbet et à la juge Anne Gruwez dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez» à écouter sur Auvio.
Rencontre avec la cuisinière.
Il y a quelques années, vous étiez dans le jury de «Top Chef». Pourquoi ne pas avoir continué l’aventure ?
La chaîne a arrêté le jury. On était quatre dans le jury, ils voulaient changer le format et l’équipe. Jean-François Piège est le seul à rester.
Avez-vous eu d’autres propositions dans les médias ?
J’ai fait «Top Chef» en Arabie Saoudite. J’ai eu régulièrement des demandes pour faire des émissions.
Dans les médias, vous avez évoqué un passage douloureux de votre vie avec un ancien compagnon. Le procès a-t-il guéri quelques blessures ?
Je n’ai jamais su pourquoi, je n’ai pas compris. C’était extrêmement violent. Je lui ai demandé mais je n’ai jamais eu une réponse. Je l’ai croisé de dos au tribunal. Il était devant moi, mon avocat m’a emmenée avant qu’il se retourne. Il a été condamné. Cela ne remplace pas la justification.
Vous avez eu une enfance dans le Nord de la France et un peu en Belgique. Quel était votre rapport avec vos parents ?
Il y avait très peu de discussions. Mon père ne parlait jamais, il était expert comptable. On ne mangeait pas avec eux. Ma mère préparait le repas du soir. On ne pouvait pas aller chez les copines, je ne sais pas pourquoi.
Votre maman est décédée. Est-ce vrai que vous n’aviez eu que très peu d’informations sur son départ ?
Je ne connais pas l’âge de décès de ma maman. Je n’ai pas voulu le savoir non plus. Je n’ai pas reçu le faire-part de décès. Ma fille était très proche de ma maman. Elles partaient au marché ensemble. Ma fille m’a appelée pour me dire que sa grand-mère achetait cinq fois du beurre par jour et qu’elle rangeait le beurre avec ses sous-vêtements. Un jour, ma mère s’est échappée, des gens l’ont retrouvée sur une route et elle est partie à l’hôpital.
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