Isabelle Hauben s’est confiée à notre journaliste David Barbet et à la juge Anne Gruwez dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez», à écouter sur Auvio. Rencontre avec l’humoriste.
En quoi l’émission « Le Grand cactus » a-t-elle changé votre vie ?
C’est une visibilité incroyable. Cela m’a aussi donné une crédibilité aux yeux de certains. J’ai une plus grande confiance en moi. Ce sont des rencontres extraordinaires. On doit remplir des cases, mais on peut arrondir les angles avec Jérôme de Warzée. Si je n’ai pas envie de jouer quelque chose, je peux toujours en discuter.
Vous semblez ressentir énormément le trac. Comment gérez-vous cela ?
Je suis timide. Mais pas avec n’importe qui. J’ai besoin d’être dans ma bulle avant de jouer, je dois m’isoler et je fais un travail sur ma respiration. Le stress est lié à la scène et aux médias, car dans la vie, je suis cool.
Vous avez eu une scolarité complexe. Quel est votre rapport avec l’école ?
J’ai quand même beaucoup souffert à l’école. Je trouve ça violent d’être assis pendant huit heures derrière un bureau. C’est une chance, mais aussi une violence physique. J’avais besoin de bouger. J’étais nulle en mathématiques, mais la première en gym.
Vous n’avez eu que des bonnes notes en sport ?
Non, je dois avouer que j’ai eu un zéro parce que j’avais refusé de danser. J’avais dit à la prof de gym que j’étais faite pour faire du volley ou du basket, pas de la danse. J’ai eu zéro, mais bon ce n’est pas très grave.
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