Jacques Pradel s’est confié à notre journaliste David Barbet et à la juge Anne Gruwez dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez» à écouter sur Auvio.
Rencontre avec le journaliste.
Vous avez été l’une des stars de TF1 à une époque. En quoi la notoriété est-elle complexe à gérer ?
Quand vous êtes connu, la notoriété fait en sorte que chacun se fait une idée de qui vous êtes. J’ai découvert que certains disaient que je gagnais de l’argent sur le malheur des gens dans les journaux. Cela ne me correspond pas. Je n’ai pas besoin de me justifier, je les emmerde.
Avez-vous déjà fait des enquêtes sur votre famille ?
Tout le monde veut savoir, j’ai déjà mené des enquêtes sur ma propre vie. Je ne suis pas policier, je fais simplement des enquêtes journalistiques pour croiser les informations. Je n’ai pas été surpris par le résultat.
Vous racontez comme personne les crimes ou les faits divers. Avez-vous été victime ou présent lors d’un événement tragique ?
Quelqu’un s’est jeté sur ma voiture, un homme a grillé la priorité et il en est mort. J’ai vu son corps sans vie. C’était un homme âgé, cela m’a bouleversé. J’étais étonné que ma mémoire ne gomme pas cet incident, qui remonte à une trentaine d’années. J’y pense encore aujourd’hui.
Qu’est-ce qui fait qu’un criminel marque les esprits ?
Je pense qu’il y a une partie de la population attirée par la violence. Ce n’est pas une majorité mais cela existe. Il y a aussi l’identification à la victime. Il y a un sentiment heureux de se dire que cela est arrivé à quelqu’un d’autre.
Découvrez des extraits de l’interview en vidéo :