Jérôme Commandeur est à l’affiche du film «T’as pas changé» à voir au cinéma.
Rencontre avec le réalisateur et l’acteur.
Est-ce qu’on est tous en train de devenir nostalgique de notre jeunesse ?
Ce n’est pas faux. On a toujours regardé dans le rétro. Quand le monde devient tendu, on aime se replonger dans la nostalgie. La nostalgie irrigue même les plus jeunes.
Est-ce qu’il y a la peur de vieillir chez vous ?
C’est certainement vrai mais c’est à double tranchant. Quand je me dis que ça fait trente ans que j’étais à l’école, c’est cruel et vertigineux.
Dans le film, vous voulez réunir vos anciens camarades. Dans la vraie vie, vous avez réalisé cette fête. Comment cela s’est passé ?
Ce qui est drôle, c’est qu’on se représente à nos camarades car il y a trente ans d’écart. Mes anciens camarades se contrefoutent de ce que je fais (rires). Ce sont des moments qui sont rares, qui font du bien. Les anniversaires cognent chaque année un peu plus.
Qu’est-ce qui a changé chez vous depuis vos débuts ?
Je suis un peu plus synthétique. J’étais brouillon quand je démarrais. Mes spectacles allaient dans tous les sens. Je suis un peu plus organisé dans ma tête. Dans ma vie personnelle, je fuis beaucoup. Je me bourre l’emploi du temps pour éviter de me poser, je travaille sur moi.
Vous avez présenté la cérémonie des César, est-ce que vous seriez intéressé de le refaire ?
C’était du stress mais de la rigolade. Cette cérémonie est tellement belle. C’est un souvenir merveilleux. Je ne dis pas non pour le refaire. Pourquoi pas un jour ?
Y aura-t-il une saison 2 du «Monde magique de Jérôme Commandeur» ?
Pourquoi pas ? J’ai la chance de varier les plaisirs. J’ai aussi envie de remonter sur scène. Mais ce n’est pas prévu dans les prochains mois.
Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :