Ladji Doucouré : «Fort Boyard, c’est un rêve de gosse»

Ladji Doucouré fait partie de la 3e émission de la saison © France 2/AutoFocus-prod/Aurélien Faidy
David Barbet Animateur

Ce vendredi à 20h05 sur Tipik et samedi à 21h05 sur France 2, une nouvelle équipe part à la conquête de «Fort Boyard». Nous avons rencontré Ladji Doucouré, athlète français spécialiste du 110m haies, qui jouera avec entre autres Laurent Maistret, Carlaet Maëva Coucke. 

Que retenez-vous de votre équipe pour ce «Fort Boyard» 2021 ? 

Ça a fait «bim bam boum» comme dans la chanson de Carla. Il y avait de la jeunesse et des anciens. 

Vous êtes champion du monde d’athlétisme. Peut-on considérer «Fort Boyard» comme une compétition sportive ? 

Le mode de fonctionnement est pareil, on est là pour gagner. Cela reste bon enfant par rapport à une vraie compétition. 

Y avait-il une crainte pour votre deuxième participation à «Fort Boyard» ? 

Je n’aime pas les bêtes, je préfère les voir à la télévision. J’ai un total respect mais je n’aime pas les avoir en face de moi. 

Y a-t-il une technique pour ramener un maximum de boyards ? 

Avec le covid, il a fallu respecter les règles sanitaires même si on est tous testés et négatifs. Je voulais jouer avec mes muscles pour porter quelqu’un mais cela n’a pas été possible. L’année dernière, Sami El Gueddari avait envie d’enlever sa prothèse de jambe et la remplir un max. La production a hésité mais au final, cela a été recalé. On a des bonnes solutions pour prendre des boyards à voir dans l’émission. 

Il y a quelques semaines, vous aviez déclaré avoir perdu beaucoup d’argent après avoir fait confiance à des personnes malveillantes. Est-ce difficile de bien s’entourer quand on est au plus haut niveau ? 

Quand tu ne connais pas bien le milieu, c’est difficile de gérer un jeune qui n’y connaît rien. Le métier demande de s’entourer que ce soit pour les entraînements, la récupération, la gestion etc.. Tu ne peux pas savoir avant si c’est les bonnes personnes. Je suis quelqu’un qui donne confiance facilement, j’ai des regrets. J’en parle pour évoquer le côté sombre du métier, il y en a plein qui ont les mêmes soucis que moi. On est jugé sur les performances, mais on ne voit pas l’extra-sportif. C’était des professionnels, il y en a qui ont pensé que j’avais fait confiance à des copains mais non, c’était des grands noms. Je suis en procès pour tout cela. 

Pourra-t-on vous voir à la télévision ailleurs que dans «Fort Boyard» ? 

On me verra sûrement sur d’autres choses, on est tous fan de ce qui se passe dans les médias. Quand on arrête, on a envie de récupérer le temps mis de côté. «Fort Boyard», c’est un rêve de gosse, c’était impossible de le faire quand j’étais au plus haut niveau avec mon emploi du temps. «Danse avec les stars», je ne pensais jamais réussir le casting, je le fais pour le kiff. On m’a proposé des projets, j’espère qu’on me reverra à la télévision. 

L’interview à découvrir en intégralité ci-dessous :

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