Marina Foïs est à l’affiche du film «La Femme la plus riche du monde» à voir dès ce mercredi 5 novembre au cinéma.
Rencontre avec l’actrice.
La femme la plus riche du monde est-elle la plus malheureuse ?
Non, elle est surtout seule face au monde. Elle a fait un enfant car c’est ce qu’on attendait des femmes à cette période. C’est quelqu’un qui ne s’est pas révélé dans la maternité, ce qui crée un manque chez l’enfant que j’incarne.
Vous revenez sur l’affaire Bettencourt à travers ce film. Vous jouez le rôle de la fille et future héritière. De quoi a peur votre personnage ?
Elle va voir sa mère rire et aimer. Il y a aussi un combat autour de l’argent, ils ont peu d’accès aux sentiments. J’aimerais bien les voir parler d’autre chose mais ils ne savent pas se déshabiller des millions d’euros.
Aimez-vous vous voir à l’écran ?
Je n’aime pas mais ça m’intéresse. Je compte mes premières rides après la première scène et après je passe à autre chose.
Quand on joue des personnes existantes, a-t-on peur d’obtenir une réaction de celles-ci ?
Quand on a une notoriété, le droit français permet de s’emparer d’histoires pour en faire des fictions. Je n’ai aucun doute sur le fait que ce soit désagréable et violent de voir des inconnus s’approprier son histoire.
Y aura-t-il un nouveau film de « Papa ou Maman » ?
On a écrit une quinzaine de pages qui sont hilarantes avec Laurent Lafitte. Je pense que ça sera un grand film, mais ça coince un peu pour ce qui est de le produire. Je fais appel à Pathé !
Dans le film, l’un des personnages dit « les journalistes sont des mange-merde ». Pourriez-vous utiliser cette phrase ?
Je ne parle pas comme ça. C’est trop violent. On peut dire qu’on tombe sur certains journalistes qui reproduisent moins bien votre parole ou qui posent des questions plus ou moins intéressantes. Mais la presse est un contre-pouvoir. Je ne dis jamais de mal de la presse, de la justice et des décisions de justice.
La suite et l’intégralité de l’interview à voir ci-dessous :