Nicolas Fadeur, directeur des programmes de NRJ : «Les changements ne sont jamais payants en radio»

Nicolas Fadeur © NRJ
David Barbet Animateur

Quelques jours après la rentrée, le «brand manager» de NRJ Belgique, Nicolas Fadeur, commente avec nous les nouveautés de cette saison.

Après quelques jours d’antenne, qu’est-ce qui est encore à perfectionner à l’antenne ? 

Il y a toujours à perfectionner, personne n’est parfait. On a une excellente grille qui correspond aux attentes des auditeurs. On peaufine mais c’est le cas toute l’année. 

Les incarnations sont-elles plus importantes que le concept des émissions ? 

Non, si tu fais du contenu avec rien, tu n’as rien. Il faut donner envie de revenir écouter le lendemain. Le contenu est aussi important que l’incarnation. L’incarnation n’est pas forcément liée aux personnalités, on n’est pas obligé d’être connu pour incarner un programme. 

Pourquoi avoir fait le choix de recentrer sur le nom Julie Taton pour la matinale ? 

La première saison, cela faisait 8 ans qu’elle n’avait pas fait de radio, elle ne souhaitait pas la position de leader. De fil en aiguille, elle a repris confiance en elle, elle est la leadeuse de l’émission, c’est un changement naturel. En radio, quand on communique, il faut simplifier les messages. 

C’était impossible de garder Olivier Duroy sur NRJ ?

Si, c’était possible. Cela faisait partie des discussions. Quand je l’écoute sur Nostalgie, il est bien. Il n’est pas trop vieux pour NRJ. Il est arrivé au bout d’un cycle chez nous. On voulait Mike le soir, il avait fait les remplacements d’Olivier. Avec Mike, on est dans le divertissement mais aussi la libre antenne, on avait la volonté de revenir sur un programme plus comme Mike. 

Comment NRJ peut-elle remonter son audience ? 

En ne changeant pas toute la grille. Les changements ne sont jamais payants en radio, on cherche la stabilité. Toutes les études montrent que le feu est au vert et qu’on a une bonne grille. Le média radio ne se consomme plus comme avant. 5%, c’est un très bon score pour NRJ. On a des objectifs ambitieux et on va y arriver. On vise les 18-44 ans. 

Découvrez l’intégralité de l’interview en vidéo :

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