Popeck sera sur la scène du Centre culturel d’Auderghem le vendredi 19 décembre à 20h00 pour la dernière fois.
Rencontre avec l’humoriste.
Pourquoi avoir choisi la Belgique pour votre dernière scène ?
L’année dernière, il y a eu un immense succès. Le producteur a voulu que je revienne une dernière fois. C’était touchant de voir l’amour du public belge.
Qu’allez-vous raconter dans ce spectacle ?
Tout est nouveau sauf «Le Dîner chez Maxim’s» et «Les Caleçons molletonnés».
Quel est votre meilleur et votre pire souvenir dans votre carrière ?
Mon pire souvenir est le jour où une dame est morte de rire durant mon spectacle en Suisse. Les pompiers ont voulu réanimer cette personne mais c’était fini. Concernant mon meilleur souvenir, c’est quand le patron de l’Olympia m’a appris que je passais en vedette pendant trois semaines.
Vous avez tourné avec Louis de Funès dans «Rabbi Jacob». Que retenez-vous de ce tournage ?
De Funès est le plus grand comique français mais il ne le savait pas lui-même. C’était la magie de l’invention en permanence. Sur le tournage, le réalisateur m’a dit que j’allais rentrer dans le plan. De Funès m’a dit que je devais rentrer très vite dans le plan mais que je devais aussi en sortir vite. Il m’a dit, «ce que l’on vous donne, on ne me le donne pas». De Funès était comme ça, c’était tout pour lui et rien pour les autres.
Est-ce vraiment terminé après votre passage en Belgique ?
Oui, c’est terminé. Si vous voyez que je suis encore sur scène, c’est que quelqu’un m’a payé très cher pour ça. Mon corps me dit stop, contrairement à ma mémoire. Mon corps se déglingue, croyez-moi ce n’est pas drôle. Je suis en forme à l’écran, mais pas dans la vie. Hors de la scène, la vie ne m’intéresse plus. Je vais essayer de vaincre mon pessimisme.
Qu’allez-vous faire de votre temps libre ?
Je vais emmerder ma femme. Elle va en avoir marre.
Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :