Roselyne Bachelot : «Dans les médias, il ne faut pas se laisser berlurer…»

Roselyne Bachelot © Isopix
David Barbet Animateur

Roselyne Bachelot vient de sortir un livre intitulé «682 jours». Elle revient sur son expérience à la tête du Ministère de la Culture en France. 

Rencontre avec la politique et éditorialiste. 

Est-ce vraiment le job rêvé d’être Ministre de la Culture ? 

Oui, c’est un rêve d’enfant. Je ne suis pas tombée dans la bonne période, quoique. J’ai lutté le couteau entre les dents pour sauver les artistes et les structures pendant le confinement. 

Vous êtes aussi éditorialiste sur BFM TV, grosse tête chez Laurent Ruquier. Avez-vous plus d’amis dans la politique ou dans les médias ? 

Dans la politique. On dit toujours que t’es formidable et excellente dans les médias, et après on te casse. Il y a moins de compliments dans la politique. 

C’est plus difficile de travailler avec Laurent Ruquier, Laurence Ferrari, Marc-Olivier Fogiel ou Cyril Hanouna ? 

J’ai quitté l’émission de Laurence Ferrari avec beaucoup de regrets, c’était une bande de filles super. Je me souviens encore de mon interview avec Stromae. J’ai fait une année de radio avec Cyril Hanouna, c’était très agréable. Il est un grand professionnel. Je ne sais pas pourquoi il a une agressivité envers moi, sa technique est dans la provocation car il espère une réponse de la personne. Concernant Marc-Olivier Fogiel, patron de BFM TV, il m’a demandé de venir sur la chaîne. Laurent Ruquier, je l’adore, c’est un choupinou. 

Vous a-t-on reproché d’avoir fait «Les Grosses têtes» ?

Personne ne m’a reproché quoi que ce soit. Ils ne se sont pas risqués car ils auraient eu un retour de volée. En France, on aime mettre les gens dans une case. Je ne vois pas en quoi cela me discrédite de faire «Les Grosses têtes». 

Découvrez l’intégralité de l’interview en vidéo :

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