Sara Mortensen : «La différence est un atout»

Sara Mortensen répond aux questions de notre animateur David Barbet © Télépro
David Barbet Animateur

Dès ce dimanche 11 avril à 20h50, La Une diffuse une nouvelle saison d’«Astrid et Raphaëlle». Sara Mortensen (Astrid) nous en dit plus sur la série. 

En quoi ce rôle est important pour vous ? 

Parce qu’il prône la différence. Il est temps de montrer que la différence est un atout. La neuro-différence est un plus. 

Comment avez-vous fait pour jouer Astrid ? 

Je me documente un maximum, je vais à la rencontre, je m’immerge complètement. J’embrasse la différence avec beaucoup de joie et d’intérêt. J’ai fréquenté des autistes quand j’étais petite, ce n’est pas quelque chose qui m’a fait peur au contraire. Je me suis replongée dedans avec bonheur pour «Astrid et Raphaëlle». 

On vous a connue aussi dans «Plus belle la vie», pourquoi avez-vous quitté la série ? 

Je n’aurais pas quitté «Plus belle la vie» de moi-même. J’ai un respect pour le travail, quand on en a, on le garde. J’ai fait sept ans dans la série. C’est une vraie école de la vie cette série. J’ai souvent tourné deux choses en même temps sauf que quand on a le rôle principal, ce n’est plus la même chose. On a toujours réussi à s’entendre pour intercaler les agendas. J’ai demandé une pause qu’on m’a accordée. J’ai fini de tourner un lundi et le mardi on m’appelle en me disant que je n’allais plus jamais revenir à Marseille. J’ai été très blessée de ne pas dire au revoir aux techniciens. J’ai appris par la suite qu’on m’avait remplacée. Étant fan de séries, j’hallucine toujours un peu quand on remplace l’actrice en gardant le même personnage. Tous les comédiens ne jouent pas de la même manière. 

Votre départ ne peut pas être lié seulement à un problème d’agenda. Y avait-il autre chose derrière cela ? 

Il y a une autre raison. On me propose une intrigue dans laquelle je tombe amoureuse de mon beau-fils. Je trouve intéressant de développer le trouble amoureux d’un adolescent. En revanche, je ne voulais pas jouer la nana qui se tape papa le matin et bébé le soir, surtout que j’étais sa professeure, qu’il était mineur et que c’était mon beau-fils. Cela faisait trois délits en un. Ils m’ont remplacée pour aller au bout de cette histoire. Ils ont retourné des séquences que j’avais tournées avec la nouvelle actrice car moi à chaque fois qu’il s’approchait de moi, je disais non et avec la nouvelle actrice, c’était « oh oui, oui ». Il y avait un conflit avec les auteurs. 

L’intégralité de l’interview à découvrir ci-dessous : 

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