Stéphane Vanhandenhoven est l’un des acheteurs les plus emblématiques d’«Affaire conclue» (La Une et France 2). Rencontre avec le brocanteur belge, dans une vidéo à découvrir ci-dessous.
Peut-on vous considérer comme le pilier de l’émission après le départ de Julien Cohen ?
L’idée est de ne plus avoir de piliers. On a des caractères différents. L’émission ne se base plus sur 1 ou 2 acheteur(s) pour faire le show. Je ne suis le pilier de rien du tout, je suis content de participer au programme. Je suis touché de voir que les gens m’aiment bien.
Est-ce une bonne ou une mauvaise chose les départs de Pierre-Jean Chalençon et de Julien Cohen ?
C’est normal. On connaît les raisons pour Pierre-Jean ; Julien va mettre en œuvre des nouveaux projets. Il n’avait pas beaucoup de temps, il a fait ce choix. C’était un personnage attachant malgré son grand ego.
Comment expliquez-vous la différence des audiences entre les quotidiennes et les primes ?
Il faut bien annoncer le prime avec une date fixe. Après, les autres chaînes ont tendance à mettre du foot ou alors un film qui cartonne en face. Je pense qu’il y a plus de concurrence en prime. Le public est âgé sur ce programme, ils n’ont pas envie de voir l’émission à 21h car ils font dodo.
Le format de l’émission en prime n’a rien à voir avec les audiences moyennes ?
Perso, je trouve ça trop long surtout parce que j’ai fait le tournage. Je n’ai aucun suspense, je veux juste voir le son, l’image et voir si mes «conneries» passent à la trappe. L’émission en 2e partie de soirée a du succès. J’aimerais voir le prime rediffusé le samedi après-midi. J’ai déjà posé cette question à mes producteurs : où est le bénéfice de faire un prime comme ça avec les châteaux, le décor etc… ? C’est sûrement une façon d’amener des nouveaux téléspectateurs vers l’émission d’après-midi.
Envisagez-vous d’arrêter de participer au programme prochainement ?
Il y a deux façons d’arrêter. Soit de façon volontaire ou de façon involontaire. Si je ne m’amuse plus, je me suis promis d’arrêter. C’est stressant à tourner comme émission. Après, je peux me faire virer aussi…
Est-ce que vous avez déjà eu peur de vous faire virer ?
Oui, je ne joue pas un rôle. Je suis comme je suis. Parfois, je dérape un peu. Ce n’est pas bien grave pour nous les Belges, mais en France, le moindre glissement de terrain devient un tsunami.
Que répondez-vous à Pierre-Jean Chalençon qui évoque des rats dans les coulisses ?
Je n’ai jamais vu de rats ! On n’a pas de loge dans l’émission contrairement à ce qu’il a dit. C’est très énervant d’entendre ça. Je ne supporte pas les gens qui crachent dans la soupe. Les rats de Pierre-Jean ne bougent pas et ils sont en or ! C’est insupportable d’entendre ça. Les responsables de l’émission me font voyager en première, j’ai un taxi et un très bon hôtel. Je suis bien traité. Si il n’y avait pas eu «Affaire conclue», personne n’aurait eu connaissance de Pierre-Jean ! Je trouve que c’est très grossier de sa part.
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