L’antiquaire Stéphane Vanhandenhoven s’est confié à notre journaliste David Barbet et à la juge Anne Gruwez dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwe» à écouter sur Auvio.
Rencontre avec l’acheteur d’«Affaire conclue».
Allez-vous continuer à être présent dans l’émission «Affaire conclue» à la rentrée ?
Comme chaque année, ils viennent de m’envoyer les dates de tournages de la prochaine saison. Je réponds toujours avec un message comme « merci pour votre confiance renouvelée ». J’ai le plaisir de reprendre pour au moins une saison. Je suis étonné d’y être encore, les nouveaux éléments sont très bons. Je dois apporter l’un des ingrédients de l’émission, j’en suis heureux et fier en tant que belge.
Est-ce que vous faites votre travail pour montrer quelque chose à votre père ?
Je continue à lui prouver tout le temps. Quand je suis à la télévision, je pense à lui. Mon père est l’échec de ma vie. Je ne supporte pas les échecs.
En quoi est-ce un échec ?
Il n’y avait pas grand chose de bon. C’était une relation de merde, destructrice. Heureusement, on a eu une dernière année meilleure. Quand la mort approche, certains peuvent se dire qu’ils ont fait des conneries. Je suis parti assez vite de chez moi, on aurait dû parler beaucoup plus. On n’avait aucune passion commune, rien ne me fascinait chez lui.
Avez-vous eu des amours dans votre vie ?
Oui, j’ai peut-être peur de l’amour. Je suis à la recherche perpétuelle de l’amour, je n’arrive pas toujours à être fidèle, ce qui n’est pas bien. Mon père avait comme surnom « le papillon ». Je ne suis jamais sur plusieurs coups en même temps, je suis fidèle à une personne mais pas longtemps.
Retrouvez quelques passages de l’interview en vidéo ci-dessous :