Et vous, qu’est-ce qui vous fait vibrer ?

Et vous, qu'est-ce qui vous fait vibrer ?

Une étude menée auprès de 1.000 Belges démontre que 4 personnes sur 5 nourrissent une passion, mais que le manque d’argent, de temps et les obligations familiales les en empêchent.

C’est surtout à Bruxelles que l’on semble souffrir d’un manque de temps, particulièrement dans les classes sociales supérieures, où la priorité est donnée aux performances et à la rapidité d’exécution dans le travail.

En collaboration avec le bureau d’études Listen, Côte d’Or a sondé 1.000 Belges entre 25 et 64 ans via une enquête sur Internet. Objectif : cerner ce qui les fait vibrer (une passion, un rêve, une activité). 82 % ont répondu qu’ils nourrissaient une telle envie… sans toutefois y arriver.

Voyager, passer plus de temps avec les enfants

Au top 3 des activités prônées : voyager (38 %), améliorer ses relations avec les autres (29 %) et passer plus de temps avec les enfants (29 %).

Pas une priorité

82 % des Belges trouvent qu’une passion est importante ou extrêmement importante, mais seulement 47 % en ont une. Ils n’y consacrent pas réellement de temps, à en juger par les 62 % qui ne se sont plus adonnés à leur activité de prédilection depuis un mois, ou plus.

Quels sont les principaux obstacles ?

L’argent, le temps et les obligations familiales sont les principaux obstacles, avant le manque de connaissances, de courage et la peur de l’inconnu. Le manque de temps est significatif chez les Bruxellois (51 % contre 38 % en Wallonie et 33 % en Flandre). La peur de l’échec semble être pour les 25-34 ans, la principale cause (15 %).

Petites adaptations, grands changements

De petites adaptations peuvent toutefois rapidement avoir un impact positif, dans un environnement où tout est planifié, même le temps libre. Pourquoi ne pas consacrer un petit moment chaque semaine à votre passion et en refaire une priorité ? Alors, vous commencez quand ?

Christel ADRIEN (avec www.cotedor.be)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici