Les Belges, tous accros à leurs smartphones ?

Les Belges, tous accros à leurs smartphones ?

Avez-vous déjà tenté de vivre une journée sans votre smartphone ? Voire une après-midi ? Une toute petite heure ? Moins évident qu’il n’en a l’air…

D’après une récente étude, un Belge sur trois serait accro. Un sur deux, même, pour les moins de 40 ans… Et vous, êtes-vous touché par ce fléau contemporain ? En prendre conscience est déjà un grand pas vers la guérison. 

Le phénomène ne s’applique pas seulement à la jeune génération. Même ceux que le cliché avait épargnés cèdent à l’appel du fascinant gadget : 6 seniors sur 10 disposent d’un smartphone et l’utilisent quotidiennement. Jusque-là, rien de mal. Un téléphone est fait pour être utilisé. Mais entre possession et addiction, la frontière est parfois très floue… Certains, tous âges confondus, passent près de 5 heures par jour sur leur GSM. Et pas seulement pour téléphoner. De nos jours, on l’utilise pour s’informer, consulter des sites internet, répondre à ses mails, tweeter, jouer, trouver un bon restaurant, surfer sur Facebook, WhatsApp, YouTube, ou encore comme GPS ou appareil photo. La liste de ses détournements est longue. Et chaque minute à attendre un bus, un train, un ascenseur est prétexte à son utilisation.

 

Des solutions pour se soigner

Si vous voulez réduire le temps accordé à votre cellulaire, quelques moyens simples existent. Commencez tout d’abord par désactiver les notifications. Ainsi, vous ne sursauterez pas frénétiquement au moindre appel sonore. Ou mettez tout simplement votre GSM en silencieux, histoire d’être moins tenté de l’approcher. 

Ensuite, fixez-vous des petits objectifs personnels à atteindre. Entraînez-vous à abandonner votre smartphone dans une pièce de votre maison et à vous déplacer librement, sans le tenir en main ! Lorsque vous rentrez du boulot, déposez votre précieux joujou avec votre portefeuille et vos clés et n’y touchez plus pendant un laps de temps vous définirez. Établissez des règles : répondez par exemple à vos mails durant 1h et laissez ensuite votre téléphone de côté. 

Enfin, il existe des applis à télécharger : Moment, Offtime, MyTime… Celles-ci vous informent du temps que vous passez sur votre smartphone. Mais attention au cercle vieux ! Il ne faudrait pas qu’elles soient un nouveau prétexte pour retomber dans les bras de votre portable, à peine délaissé…

Giuseppa Cosentino

 

Les signes d’addiction

Comment savoir si vous êtes accro ? Faites le test : si vous rangez votre téléphone dans un tiroir et que vous n’y touchez plus pendant 3 ou 4 heures, comment vous sentez-vous ? Nerveux et frustré ? Alors, vous avez du souci à vous faire et une cure de désintox vous ferait le plus grand bien. Détendu et zen ? Dans ce cas, félicitations, vous ne souffrez nullement de dépendance.

En moyenne 3,6 heures par jour

L’invention du smartphone nous a certes facilité la vie, son invasion croissante n’en est que plus sournoise. Il n’y a pas tellement longtemps, l’on s’offusquait sitôt qu’un individu à notre tablée s’emparait de son GSM. Cet acte autrefois grossier semble aujourd’hui n’être plus qu’un réflexe généralisé tombé dans le domaine de l’acceptable. Qui ose en effet se targuer de manger sans son téléphone posé à ses côtés ? De même, qui ne jette pas un coup d’œil à ses mails dès qu’il est à un feu rouge ?  Ou encore, qui ne vérifie pas de manière compulsive s’il n’a pas reçu un message ? Or, le danger est là : plus on touche à son smartphone, plus on risque d’y être addict. La moyenne d’utilisation du téléphone s’élève à 3,6 heures par jour, sachant que les 18-24 ans pèsent furieusement dans la balance.

Une tendance au narcissisme

Pourquoi devient-on accro ? Les sociologues et psychiatres qui se sont penchés sur la question vous diront que l’accoutumance est due à la fois au plaisir éprouvé de rester connecté non-stop au monde, mais aussi au désir de se montrer, en toutes circonstances, sous son meilleur jour. En découle alors un sentiment de contrôle, des autres, mais également de son image. La mode des selfies en est le parfait exemple. Il en va de même pour les statuts Facebook ou les «jolies» photos (à peine retouchées) et postées sur Instagram. Penser que chaque détail de son existence, même le plus sordide, mérite d’être exposé à la vue de tous, n’est-ce pas là l’essence même du narcissisme ?

 

Des solutions pour se soigner

Si vous voulez réduire le temps accordé à votre cellulaire, quelques moyens simples existent. Commencez tout d’abord par désactiver les notifications. Ainsi, vous ne sursauterez pas frénétiquement au moindre appel sonore. Ou mettez tout simplement votre GSM en silencieux, histoire d’être moins tenté de l’approcher. 

Ensuite, fixez-vous des petits objectifs personnels à atteindre. Entraînez-vous à abandonner votre smartphone dans une pièce de votre maison et à vous déplacer librement, sans le tenir en main ! Lorsque vous rentrez du boulot, déposez votre précieux joujou avec votre portefeuille et vos clés et n’y touchez plus pendant un laps de temps vous définirez. Établissez des règles : répondez par exemple à vos mails durant 1h et laissez ensuite votre téléphone de côté. 

Enfin, il existe des applis à télécharger : Moment, Offtime, MyTime… Celles-ci vous informent du temps que vous passez sur votre smartphone. Mais attention au cercle vieux ! Il ne faudrait pas qu’elles soient un nouveau prétexte pour retomber dans les bras de votre portable, à peine délaissé…

Giuseppa Cosentino

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