Typh Barrow : «The Voice Kids manquait à la Belgique» 

Typh Barrow : «The Voice Kids manquait à la Belgique» 

Ce week-end, nous étions au Ronquières Festival qui proposait une affiche remarquable. Si bien que Typh Barrow a décidé d’ajouter l’événement à son agenda assez limité en dates de festivals cet été.

 

Que signifie cette date à Ronquières pour vous aujourd’hui ? 

C’est un super festival, je n’ai pas encore eu la chance de le faire en tant qu’artiste. Je suis venue l’année dernière voir mes copains de la scène belge performer ici. Je suis allée voir Delta, Mustii… C’est la première fois que je vais faire un festival en étant d’abord allée dans le public. On sait comment ça se passe du côté spectateur donc il y a une petite appréhension. Je suis quand même très impatiente. 

Quand on compare vos premiers et derniers morceaux, vous semblez vouloir populariser des styles musicaux comme le jazz ou encore la soul, ce qui paraît plus compliqué à proposer à notre public belge… 

Je n’essaye pas vraiment de populariser. Disons que c’est plutôt un mix de toutes les musiques que j’écoutais. J’ai été vraiment baignée dans la soul des années 60, 70 et en même temps dans la musique actuelle comme la pop. J’ai aussi des influences hip-hop, jazz, blues… J’ai mélangé tout ça et ça donne le style que tu entends. Je ne pense pas qu’il faille à tout prix être à la mode parce que la mode, ça passe et puis aussi parce que je pense que le public n’est pas dupe. C’était important pour moi de rester fidèle à ce que je sais faire. Tant mieux si les gens suivent et si ça ouvre d’autres perspectives musicales. 

En parlant de populariser des styles musicaux, dans l’approche, vous nous faites un peu penser à Pharrell Williams, qui lui, a débarqué avec ses influences plus soul et gospel. Validez-vous ce rapprochement ? 

C’est cool, ce serait difficile de ne pas valider ! Je trouve évidemment que la comparaison est très, très flatteuse… et très éloignée aussi (rires) ! Je te remercie, c’est la première fois qu’on me le présente comme ça, ça me touche beaucoup.  

Aujourd’hui on entend beaucoup de musique électro et/ou urbaine… avez-vous été freinée par ce phénomène de mode ? 

Je ne sais pas si on peut dire que j’ai été freinée. J’ai vraiment fait le choix de ne pas m’inscrire dans ce genre de registres, même si j’adore écouter cette musique, tant éléctro que urbaine. J’ai grandi avec le hip-hop et le rap, c’est une musique qui me parle beaucoup. Je ne dirais pas que j’ai été freinée, je pense que si la soul était maintenant à la mode et au goût du jour, on serait tellement sur le marché que ce ne serait peut-être pas mieux… Je ne réfléchis pas trop comme cela. 

Justement, pour passer en radio, avez-vous dû adapter votre musique ? 

Comme j’ai dit précédemment, ma musique est vraiment un mélange de ce que j’ai pu écouter. J’écoute énormément de pop donc j’ai été influencée par ça. On a voulu amener aussi une petite touche de modernité à mon côté sixties, seventies, un côté très organique dans ma musique. Quelque part on a mélangé les deux tendances. Maintenant, on n’a pas vraiment fait cela pour passer en radio. 

 

Vous avez beaucoup tourné dans les festivals l’été passé, cette année vous êtes plus discrète. D’ailleurs c’est votre dernier festival pour 2019 et vous préparez une tournée pour 2020. Comptez-vous dévoiler du nouveau durant ces deux mois et demi d’attente ? 

Comme je te dis, c’est surtout que je prépare le nouvel album. C’était important pour nous de prendre ce temps-là pour nous mettre dans une petite bulle et ce n’est pas encore terminé, c’est un processus qui demande de la patience. Pour l’album précédent, on a pris pas mal de temps, ici on va essayer d’être beaucoup plus rapide. Effectivement, j’espère qu’il y a des belles pépites et des belles surprises qui vont sortir. Je t’avoue que je n’ose pas m’avancer en donnant des dates parce qu’on sait que dans ce milieu-là, les délais ne sont jamais respectés et tout peut toujours changer. En tout cas, moi je suis déjà très heureuse de ce qui est en train de se passer et j’espère qu’il sera bien reçu par le public. Normalement, pour la tournée en 2020, il sera là. 

Entretien : Olivier Desmet 
Photos : Mara Zoda 

 

Vos textes sont assez travaillés et uniquement en anglais, pourrait-on vous entendre dans un autre registre, en français ? 

Pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour. Je t’avoue que j’ai surtout grandi dans la musique anglo-saxonne, on écoutait surtout la musique de mon père à la maison et mon papa est polonais. J’ai un peu été biberonnée au jazz, au blues. Quand la musique est venue dans ma vie, elle est arrivée assez naturellement en anglais. Pour le moment, je ne vais pas instinctivement vers le français. Je n’écris pas spécialement bien en français non plus. Ce n’est pas encore au programme mais je ne ferme pas la porte complétement. Je trouve que c’est une magnifique langue et une magnifique langue chantée. 

Nous vous avons vue à l’ICP studio pour enregistrer. Un endroit prestigieux qui a vu passer les plus grandes pointures de la musique, comment fait-on pour travailler dans un tel lieu ? 

On a la chance en Belgique d’avoir certains des studios les plus prestigieux d’Europe. On avait commencé par enregistrer l’album à Londres pour récupérer l’esprit « Abbey Road » et puis pour avoir une petite touche de modernité, nous sommes allés à l’ICP. C’est à côté de chez nous, c’est à Bruxelles, on en profite. Dans le milieu de la musique, on finit par tous se connaitre, je pense notamment à Erwin Autrique avec qui j’ai travaillé là. À force d’y être, je commence un peu à me sentir comme à la maison (rires). 

Donc beaucoup d’artistes y passent, doit-on s’attendre à des collaborations pour ce prochain album ? 

Pour le moment, je ne peux rien te dire (rires). Je garde évidemment toutes ces petites surprises pour la sortie de l’album, ne m’en voulez pas ! 

 

Vous avez beaucoup tourné dans les festivals l’été passé, cette année vous êtes plus discrète. D’ailleurs c’est votre dernier festival pour 2019 et vous préparez une tournée pour 2020. Comptez-vous dévoiler du nouveau durant ces deux mois et demi d’attente ? 

Comme je te dis, c’est surtout que je prépare le nouvel album. C’était important pour nous de prendre ce temps-là pour nous mettre dans une petite bulle et ce n’est pas encore terminé, c’est un processus qui demande de la patience. Pour l’album précédent, on a pris pas mal de temps, ici on va essayer d’être beaucoup plus rapide. Effectivement, j’espère qu’il y a des belles pépites et des belles surprises qui vont sortir. Je t’avoue que je n’ose pas m’avancer en donnant des dates parce qu’on sait que dans ce milieu-là, les délais ne sont jamais respectés et tout peut toujours changer. En tout cas, moi je suis déjà très heureuse de ce qui est en train de se passer et j’espère qu’il sera bien reçu par le public. Normalement, pour la tournée en 2020, il sera là. 

Entretien : Olivier Desmet 
Photos : Mara Zoda 

 

Vous êtes le seul coach qui ne re-signe pas pour la première saison de The Voice Kids. Que pensez-vous de l’adaptation du programme pour les enfants en Belgique ? 

Je trouve que c’est une super idée et que ça manquait. Évidemment, on n’a pas encore vu ce que ça allait donner donc je suis impatiente comme tout le monde de voir le résultat. Naturellement, j’aurais adoré pouvoir re-signer avec mes compatriotes coachs mais malheureusement l’agenda a fait que ça va être trop compliqué pour moi cette année. Il s’agit d’un rôle qui demande beaucoup d’investissement. Là, on est en pleine préparation du prochain album et de la prochaine tournée donc les deux projets étaient incompatibles. 

Que pensez-vous de mettre en lumière des jeunes talents avec l’émission ? Conseilleriez-vous aux jeunes d’y participer pour débuter dans la musique ? 

Je ne pense pas qu’il faille le prendre comme cela. Je pense que c’est très important, surtout à ce jeune âge, de le prendre comme un jeu parce qu’en plus quand on est si jeune, la voix évolue encore. C’est important de savoir que la voix mue, même pour les filles. Je crois qu’il ne faut pas voir cela du côté « star-système ». Ce qu’il y a de bien, c’est que The Voice Belgique a ce côté très familial, à la belge, qui caractérise l’émission. 

Vitaa et Slimane ont réalisé un featuring avec deux de leurs anciens talents, Camille Schneyders et Sola (NDLR, Soraya Slimani), sur leur album duo, seriez-vous prête à faire pareil avec vos talents ? 

Bien sûr ! Je ne peux pas t’en dire plus parce qu’il faut que ça se concrétise et que l’on puisse se rencontrer musicalement aussi. Ce qui était vraiment génial c’est déjà d’avoir pu emmener Mattéo dans toutes mes premières parties pendant toutes mes grosses dates de la tournée, ça a déjà été un grand bonheur. Maintenant, on va voir comment ça se met par rapport à nos agendas respectifs, il faut aussi trouver une chanson commune… On verra mais toutes les portes sont ouvertes ! 

 

Vos textes sont assez travaillés et uniquement en anglais, pourrait-on vous entendre dans un autre registre, en français ? 

Pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour. Je t’avoue que j’ai surtout grandi dans la musique anglo-saxonne, on écoutait surtout la musique de mon père à la maison et mon papa est polonais. J’ai un peu été biberonnée au jazz, au blues. Quand la musique est venue dans ma vie, elle est arrivée assez naturellement en anglais. Pour le moment, je ne vais pas instinctivement vers le français. Je n’écris pas spécialement bien en français non plus. Ce n’est pas encore au programme mais je ne ferme pas la porte complétement. Je trouve que c’est une magnifique langue et une magnifique langue chantée. 

Nous vous avons vue à l’ICP studio pour enregistrer. Un endroit prestigieux qui a vu passer les plus grandes pointures de la musique, comment fait-on pour travailler dans un tel lieu ? 

On a la chance en Belgique d’avoir certains des studios les plus prestigieux d’Europe. On avait commencé par enregistrer l’album à Londres pour récupérer l’esprit « Abbey Road » et puis pour avoir une petite touche de modernité, nous sommes allés à l’ICP. C’est à côté de chez nous, c’est à Bruxelles, on en profite. Dans le milieu de la musique, on finit par tous se connaitre, je pense notamment à Erwin Autrique avec qui j’ai travaillé là. À force d’y être, je commence un peu à me sentir comme à la maison (rires). 

Donc beaucoup d’artistes y passent, doit-on s’attendre à des collaborations pour ce prochain album ? 

Pour le moment, je ne peux rien te dire (rires). Je garde évidemment toutes ces petites surprises pour la sortie de l’album, ne m’en voulez pas ! 

 

Vous avez beaucoup tourné dans les festivals l’été passé, cette année vous êtes plus discrète. D’ailleurs c’est votre dernier festival pour 2019 et vous préparez une tournée pour 2020. Comptez-vous dévoiler du nouveau durant ces deux mois et demi d’attente ? 

Comme je te dis, c’est surtout que je prépare le nouvel album. C’était important pour nous de prendre ce temps-là pour nous mettre dans une petite bulle et ce n’est pas encore terminé, c’est un processus qui demande de la patience. Pour l’album précédent, on a pris pas mal de temps, ici on va essayer d’être beaucoup plus rapide. Effectivement, j’espère qu’il y a des belles pépites et des belles surprises qui vont sortir. Je t’avoue que je n’ose pas m’avancer en donnant des dates parce qu’on sait que dans ce milieu-là, les délais ne sont jamais respectés et tout peut toujours changer. En tout cas, moi je suis déjà très heureuse de ce qui est en train de se passer et j’espère qu’il sera bien reçu par le public. Normalement, pour la tournée en 2020, il sera là. 

Entretien : Olivier Desmet 
Photos : Mara Zoda 

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