«American Nightmare 2» : le carnage américain fait son retour

L'heure de la purge a sonné © Isopix

Vendredi à 23h, Plug RTL diffuse en clair et en inédit le second volet d’«American Nightmare» (soit «cauchemar américain» en français). Un film qui nous (re)plonge dans l’angoisse et la paranoïa d’une Amérique en plein doute.

«Ceci n’est pas un test. Ce message d’alerte annonce le commencement de la purge annuelle.» C’est avec ces mots que débute ce film aux airs d’apocalypse. Le réalisateur James de Monaco a rendu cette fiction assez percutante aux yeux du public. Alors que le premier film montrait le combat d’une riche famille américaine pour survivre face au fléau de la purge, cette suite se veut plus réfléchie et met l’accent sur le côté politique de cette pratique désastreuse.

Sauve qui peut !

L’action du deuxième film de la saga prend place dans un quartier populaire de Los Angeles. On y découvre Eva Sanchez (Carmen Ejogo) et sa fille Cali (Zoë Soul) prêtes à se barricader dans leur minuscule appartement lorsqu’un camion rempli de personnages masqués et armés descendent devant chez elles. En parallèle, Leo Barnes (Franck Grillo) est déterminé à venger la mort de son fils tué quelques années plus tôt dans un accident de voiture. Chacun de leur côté, ils chercheront à se protéger du mieux qu’ils peuvent de ce massacre à la «Hunger Games».

Un fait de société fictif qui pose question

Avant d’être un simple thriller destiné à divertir, cette suite se veut plus efficace et pousse son public à réfléchir sur la problématique imaginée par les scénaristes. Dans cette fiction, on découvre que la purge a été mise en place par le système politique américain pour «éliminer» les pauvres. En soi, la purge n’est qu’un moyen économique de se débarrasser de la population qui «profite» des richesses du pays et qui coûte cher à l’État américain. Bien entendu, cette fausse «loi» qui légalise tous les crimes possibles et imaginables a été adoptée à condition de bannir ces dérives les autres 364 jours de l’année. Rassurant mais effrayant en même temps !

Et dans la réalité ?

Peut-on imaginer un jour arriver à un stade tel que celui-là sur notre planète ? Selon le producteur du film Jason Blum, ce n’est pas impossible. «Si à chaque fois qu’il y a une fusillade aux États-Unis, la réponse du gouvernement est de mettre encore plus de flingues dans les mains des gens, alors ce que montre American Nightmare ne semble pas si fou», a-t-il déclaré à Variety. Des propos qui font froid dans le dos, surtout lorsqu’ils font écho à une personnalité politique américaine bien connue de tous : «Donald Trump ne cesse de dire : « Armons les professeurs ». Je le verrais bien dire : « Laissons les gens tirer sur qui ils veulent pendant douze heures ».» 

Par ailleurs, il déclare aussi s’être inspiré du célèbre slogan du président américain «Make America great again» (en français : Rendons à nouveau l’Amérique grande) pour rédiger le message d’alerte enregistré dans le contexte du film.

Une saga inépuisable

À l’heure actuelle, il existe déjà quatre films intitulés, dans leur ordre de sortie, «American Nightmare» (2013), «American Nightmare 2 : Anarchy» (2014), «American Nightmare 3 : Élections» (2016) et «American Nightmare 4 : Les Origines» (2018). Un cinquième et dernier volet est également prévu pour l’été 2020 et une série dont la saison 2 est en cours de diffusion aux États-Unis est disponible en Belgique sur le service de vidéo à la demande Amazon Prime Vidéo. Autant dire que le bain de sang n’est pas prêt d’être nettoyé !

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«American Nightmare 2 : Anarchy» est diffusé vendredi à 23h sur Plug RTL.

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