Camille Claris («Vortex») : «C’est l’effet papillon»

Un couple (Tomer Sisley et Camille Claris) pénètre dans une faille spatio-temporelle © RTBF/FTV/Quad Drama/Gilles Gustine

Modifier un détail du passé aurait des conséquences en cascade ! Ce scénario d’anticipation est le sujet de la nouvelle série «Vortex», à découvrir ce mardi à 20h05 sur Tipik.

2025. La police utilise la réalité virtuelle pour reconstituer des scènes de crime. Alors qu’il enquête sur une noyade, Ludovic (Tomer Sisley) se retrouve virtuellement sur la plage où sa propre femme (Camille Claris), Mélanie, est décédée 27 ans plus tôt. Soudain, elle lui apparait… Une faille spatio-temporelle s’est ouverte ! Mélanie est en 1998, à onze jours de sa mort, Ludo en 2025. Peut-il changer le passé pour la sauver ? S’il le fait, que deviendra la vie qu’il s’est reconstruite depuis ?

Camille Claris, vous êtes Mélanie. Qu’est-ce qui vous a plu dans ce rôle ?

Les histoires de flics et de meurtres, j’en ai fait pas mal, et je n’avais plus envie. Mais là, derrière le thriller policier et la science-fiction, il y a une grande histoire d’amour et plein de questionnements sur la vie.

Et Tomer Sisley pour partenaire…

Ça, je ne l’ai su qu’après ! Le réalisateur m’a choisie en premier. Il devait ensuite trouver un acteur connu pour vendre la série. Quand j’ai appris que c’était Tomer, je me suis dit : «Waow ! Largo Winch !». Puis j’ai essayé de ne plus y penser pour ne pas me mettre la pression. On a commencé le tournage par une scène de couple, très complice. Ce n’était pas le plus simple, mais Tomer est un acteur très investi dans son travail. Par moments, j’avais l’impression qu’il était double : l’homme de 1998, encore plein de candeur, et celui de 2025 qui a mûri.

Remonter le temps ou pas est un sacré dilemme !

Le truc jouissif dans la série, c’est l’effet papillon. Si je change un détail du passé, quelles seront les conséquences pour l’avenir ? On se dit tous : «Ah, si je n’avais pas fait ça…» Mais on ne mesure pas ce que ça chamboulerait en cascade. Ça peut prendre des proportions gigantesques !

Mélanie se trouve face à sa propre mort annoncée. Comment accepter cela ?

C’était puissant pour moi. J’ai pensé à ma grande sœur décédée. Elle a vécu ça. Elle se savait condamnée. C’était bouleversant de repenser à elle, mais ça m’a beaucoup aidée à me mettre dans cet état d’esprit : je sais que je vais mourir, je voudrais rester avec les vivants, mais je suis déjà un peu ailleurs…

Comment s’est déroulé le tournage de cette faille spatio-temporelle ?

Avec une technologie hyper-innovante. On était principalement en studio, mais le décor virtuel n’a pas été ajouté après, comme habituellement. Il était projeté sur des panneaux LED pendant que nous tournions. On avait l’impression d’être à la mer, sur la plage. Et pour le téléspectateur, c’est criant de vérité.

Cet article est paru dans le Télépro du 22/12/2022

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