Élodie Villemus : «Bien ranger : un art de vivre»

Le désordre est la hantise de la jolie blonde de 42 ans © TF1/Etienne Jeanneret
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Wedding planner sur RTL, superviseuse dans «Détox ta maison» sur AB3, la jolie blonde (42 ans) joue sur plusieurs tableaux pour transformer la vie des téléspectateurs. Rencontre.

Après la cuisine, ce sont les programmes liés au bien-être dans sa maison et au ménage qui ont le vent en poupe, à la télé avec «Les Cleaners» et «Détox ta maison» sur AB3 et TF1.

Qu’est-ce qui différencie ces émissions ?

On arrive à la même chose : rendre une maison propre. Mas «Cleaners» ce n’est que du nettoyage alors que «Détox ta maison» va plus loin et est plus complète. On parle de rangement, de tri, de vraies méthodes à appliquer au quotidien… Toutes ces choses qu’on aime faire chez soi pour se sentir bien. Il y a une identification du téléspectateur à nos familles car il rencontre souvent les mêmes problématiques.

Le rangement est-il un mal du siècle ?

Oui, ça devient une sorte de fléau. On vit à 200 à l’heure et on essaie de prendre du bon temps. Du coup, le ménage devient une contrainte. Ce n’est pas une activité top et on se laisse dépasser, alors qu’il n’y a pas d’endroit plus serein et dans lequel on doit se sentir le mieux que chez soi. Pour moi, c’est une priorité !

C’est aussi un dégât collatéral de la société de consommation où l’on achète sans en avoir le besoin ?

La surconsommation vient de plusieurs facteurs, mais effectivement, il y a le rangement non-optimisé. Chez moi, les vêtements sont triés par catégories et par couleurs. Lorsque je fais du shopping, si j’ai un coup de cœur, mais que j’ai déjà deux vêtements identiques, je ne l’achète pas. Dans une maison mal rangée, on achète dans le doute. À un moment, ça déborde !

Est-ce la peine de «détoxer la maison» si on en croit le dicton «bordélique un jour, bordélique toujours» ?

Nous transmettons aux familles une vraie méthode pour ne pas retomber dans leurs travers. Pour répondre aux questions : a-t-on vraiment besoin d’acheter ? Ne peut-on pas recycler un meuble avant de le jeter ? Les familles n’ont pas cette démarche d’elles-mêmes. La maison telle qu’elle est offerte à la fin procure un tel bien être qu’on a envie de la préserver. Généralement, ça reste dans la durée.

C’est un travail de fourmis de trier dans le hangar avant l’arrivée de la famille…

Oui, nous avons 24 heures pour le faire. Une trentaine de personnes vide la maison pour tout mettre dans le hangar. Nous avons l’aide d’une association. C’est elle qui récupère ce que les familles donnent.

Ne seriez-vous pas très «carrée» dans la vie ?

Je fonctionne comme ça depuis toujours. Petite, ma chambre était rarement en désordre. C’est un truc qui m’indispose : ma maison doit être rangée. Et au bureau, il y a des règles aussi. Plus qu’un mode de vie, c’est un art de vivre.

Cet article est paru dans le Télépro du 4/4/2024

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