«HPI», une saison 4 haute en couleur

Tournée principalement à Lille, la série à succès «HPI», emmenée par Audrey Fleurot et Mehdi Nebbou, ne cesse de se renouveler. La quatrième saison va surprendre une fois encore.

C’est mardi soir, dès 20.20, que les deux premiers épisodes de la saison 4 de «HPI» seront diffusés sur La Une. Audrey Fleurot et Mehdi Nebbou s’en réjouissent car le tournage a subi une longue interruption. Interview croisée.

Quelle est la cause de cette interruption ?

Audrey Fleurot : Nous sommes seulement en train de boucler les tournages. En raison des grèves des intermittents du spectacle, la production a été obligée de décaler les enregistrements (ndlr : ils ont repris mi-février). Donc la diffusion se fera en deux temps : les quatre premiers épisodes dès ce mardi en Belgique et les quatre derniers sans doute à la rentrée de septembre.

Quels sont les enjeux de la saison à venir ?

A.F. : Il s’agira notamment de découvrir qui est le père de l’enfant que porte Morgane, entre Adam Karadec, Timothée, son béguin de la saison 3 incarné par Jeremy Lewin, et David (Doudou Masta), l’un des suspects impliqués dans une enquête de Morgane et sa bande. Un autre épisode se passe dans trois époques différentes…

Qu’advient-il de Karadec, qui s’est fait muter à la fin de la saison 3 ?

Mehdi Nebbou : Karadec a décidé de quitter la police car travailler avec Morgane était devenu, pour lui, insupportable. Un nouveau flic va le remplacer, hyper cool de prime abord, mais qui récupère tout le travail de Morgane à son compte. Karadec – désormais à la brigade financière – et Morgane vont se retrouver sur la même enquête.

Êtes-vous partants pour une cinquième saison ?

A.F. : Medhi et moi nous sommes engagés pour une cinquième saison parce que nous sentons qu’il y a encore des choses à raconter. Attention, il n’est pas prévu d’en faire dix non plus, parce qu’il faut s’arrêter avant de lasser, ne pas faire la saison de trop. Cela étant dit, on peut aussi envisager une série de choses, comme un épisode exceptionnel de 90 minutes, pour clore l’aventure. Tout est envisageable.

Le texte des personnages est-il très écrit ?

A.F. : Moi je change tout. C’est bête mais j’ai l’impression de savoir comment s’exprime Morgane. Dans chaque saison, il y a un va-et-vient entre ce qui est écrit et ce que l’on en fait. Du coup, la saison d’après, les auteurs incluent notre façon de parler, nos tics de langage et adaptent les textes.

M.N. : En saison 1, j’ai beaucoup changé le texte, car j’ai eu besoin de me faire aider par de vrais flics pour y croire moi même et me convaincre que ce qu’on faisait était crédible. Par la suite, de moins en moins parce les scénaristes se sont adaptés.

Quels sont vos projets personnels ?

A.F. : Après cette saison de «HPI», je tourne un long métrage d’Emmanuel Poulain-Arnaud avec Danny Boon, intitulé «Regarde», l’histoire d’un couple séparé dont le fils de 14 ans est sur le point de devenir
aveugle.

M.N. : J’ai tourné dans la minisérie «Tout va bien», avec Virginie Efira, accessible sur Disney+. Puis un long métrage de Burhan Qurbani, tourné l’été, intitulé «No Beast So Fierce». C’est une adaptation originale de «Richard III» qui devrait sortir à la rentrée. Et enfin «Pas un mot», un drame d’Hanna Slak. Et dans l’immédiat : mes enfants !

Cet article est paru dans le Télépro du 2 mai 2024.

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