Nancy Sinatra dans «Les Traîtres» (RTL tvi) : «Ce jeu révèle notre société !»

À 41 ans, Nancy Sinatra s'est réorientée vers le coaching personnel © RTL Belgium/Jean-Michel Clajot
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’ex-complice de Thomas Ancora sur Club RTL, il y a près de vingt ans, rejoint le casting des «Traîtres» sur RTL tvi, ce mercredi à 20h30.

Après un début de carrière fulgurant à RTL – d’abord sur Club dans des programmes pour les plus jeunes, puis sur Tvi où elle endosse le rôle de speakerine -, Nancy Sinatra tente l’aventure à Paris. La Liégeoise fait ses classes, dans la cour des grands, avec Stéphane Bern et sur M6. Mais la télé est parfois un monde cruel et Nancy disparaît des écrans après la crise du covid-19. Aujourd’hui, c’est sur la Toile que l’ex-animatrice de 41 ans est coach en bien-être et en développement personnel. Elle fait son retour, en Belgique, dans la saison 3 des «Traîtres».

Qu’est-ce qui vous a tentée dans ce jeu ?

Je l’avais découvert durant des vacances en famille (ndlr : la version française sur M6). On a tous adoré le concept et, pour une vidéo sur mes réseaux sociaux, j’ai analysé une des candidates. C’était une vraie fidèle que les autres prenaient pour une traîtresse. J’expliquais que les personnes honnêtes et trop transparentes avec autrui sont prises pour des manipulatrices. J’ai trouvé ce jeu très instructif sur les rapports humains et le relationnel. C’est un vrai révélateur sociétal. À titre personnel, ce sera intéressant d’être dans un rôle.

Êtes-vous joueuse ?

Ce ne sera pas mon premier jeu télé, j’ai participé à la version belge de «Fort Boyard», à l’époque. J’aime bien jouer, mais plutôt dans un cadre réel.

Préférez-vous les épreuves physiques ou mentales ?

J’ai un penchant pour celles plus physiques, tant que je ne suis pas confrontée à mes peurs. J’aime l’aventure en général, même quand ça foire… Dans les épreuves mentales, on a une chance sur deux de ne pas trouver la réponse. Pourtant, dans «Fort Boyard», j’avais résolu l’énigme du Père Fouras. J’étais la première surprise ! De qui faudra-t-il se méfier ? Des traîtres ! Mais est-ce que je n’en serai pas une ? Il y a une nouvelle règle : on ne connaît pas le nombre de traîtres durant tout le jeu. Ce sera génial pour eux, mais ça va déstabiliser les fidèles.

La télé vous a-t-elle manqué ?

Ce que j’ai vécu à RTL, c’était le meilleur de ma vie professionnelle. La France offre plus d’opportunités, mais c’est très difficile d’y travailler. J’y ai découvert la vie d’une intermittente du spectacle et je n’ai pas apprécié. La télé belge est plus fidèle à ses animateurs et travaille sur la proximité avec le public. Je ne l’avais pas compris à l’époque… Ce qui est drôle, c’est que les enfants qui m’ont suivie sur «Club Disney» sont ceux qui, devenus adultes, regardent «Les Traîtres». Être appelée dans ce jeu, c’est un peu un retour aux sources. J’ai quitté RTL, il y a quatorze ans, et je suis honorée qu’on se souvienne de moi.

Cet article est paru dans le Télépro du 7/3/2024

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