Pierre Galhaut : «Les jeunes se sentent un peu loin des institutions»

Pierre Galhaut © RTBF
David Barbet Animateur

Ce lundi à 23h50, Tipik lance une nouvelle émission, «Un ticket pour l’Europe», à découvrir chaque semaine jusqu’au 20 mai. Cette émission est présentée par Pierre Galhaut.

Rencontre avec le journaliste qui anime le programme. 

Quel est le concept de l’émission « Un ticket pour l’europe » ? 

On a recruté 8 jeunes et on les a envoyés dans différents pays d’Europe pour voir le quotidien des autres européens. À la fin, chaque participant va faire une proposition au Parlement européen.

Comment est née l’émission ? 

Il y avait une volonté de la RTBF de lancer une émission pour impliquer les jeunes dans la politique. On a fait un gros casting pour recruter des jeunes. Ils ont trouvé le nom « Un ticket pour l’Europe » et ils ont développé le concept à partir du titre. 

Que répondez-vous à ceux qui pensent que l’Europe est un problème et non une solution ? 

Cela simplifie la vie de pas mal de gens comme la monnaie commune quand on voyage en Europe. L’émission sert à se rendre compte qu’il y a plein d’aspects positifs avec l’Europe. 

Pensez-vous que la jeune génération s’intéresse moins à la politique ? 

On a eu 680 jeunes qui voulaient participer à l’émission. Les profils étaient intéressants, ils avaient des avis sur la politique. Je pense qu’ils se sentent un peu loin des institutions. 

Personnellement, êtes-vous un passionné de la politique ?

Je suis d’un œil plus lointain pour savoir s’il y a un sujet qui peut intéresser les jeunes sur le compte tiktok de la RTBF « Mise à jour », car je travaille aussi sur cette plateforme. Je ne suis pas au courant de tout ce qui se passe en politique, on ne peut pas dire que je suis fan de politique. 

Quelle est la difficulté de faire du contenu sur les réseaux sociaux ? 

C’est de suivre les algorithmes des réseaux sociaux. Il y a des mots interdits, on ne doit pas se faire enlever une vidéo. 

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici