Veronic DiCaire, de passage à la «Star Academy» : «Helena a une très belle voix»

Veronic DiCaire © Getty Images
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’imitatrice canadienne a rencontré les staracadémiciens au Château de Dammarie-les-Lys et leur a fait une démonstration d’imitations. Impressions.

Vous avez rencontré Helena, comment la trouvez-vous ?

Pour être honnête, je n’ai pas suivi toutes leurs aventures et je n’ai pas vu toutes leurs prestations, je ne suis en Europe que depuis une semaine. Avec Helena, on a fait du beau travail, elle était très réceptive et on a pas mal rigolé aussi. On s’est lâchées… Elle était prête à s’abandonner et à me laisser expérimenter sa voix. Helena a une très belle voix, tout comme les autres candidats. S’ils sont à ce stade de la compétition, c’est parce qu’ils ont tous leur chance de remporter la «Star Academy».

C’était une masterclass ?

Oui, on a parlé de mon travail. Je leur ai fait quelques imitations, et avec Adeline Toniutti, on a expérimenté les différents endroits où les sons peuvent sortir. Comment placer la voix ? C’était un super cours d’Adeline, et je me suis jointe à elle pour expliquer comment je faisais pour faire une imitation. C’était une heure et demie avec de beaux échanges et de belles questions. Je sentais vraiment qu’ils étaient curieux et qu’ils avaient de l’intérêt par rapport au métier d’imitatrice.

Apprendre dans une académie coupée du monde, c’est un bon filon ou ça reste une téléréalité ?

Il y a de quoi aller chercher des choses de ces expériences là. Ce sont des professionnels qui viennent coacher les jeunes. Et les élèves sont prêts à apprendre. Pourquoi ne pas profiter aussi du programme pour se faire connaître ? Que l’on gagne ou pas. Si on a l’ambition de faire ce métier, un outil comme la «Star Academy», ça ne peut pas leur nuire. C’est vraiment un bagage et un bon départ pour se construire une carrière. C’est une belle expérimentation et une belle plateforme pour apprendre. On n’est  pas que jugé sur un moment ou un résultat, c’est sur la longueur. J’aime bien cette idée.

Vous l’auriez fait à leur âge ?

À la sortie de l’école secondaire, j’aurais bien aimé avoir une «Star Academy», peut-être pas pour le côté téléréalité, mais j’y serais allée ne fut-ce que pour apprendre avec tous les professionnels qui enseignent. Ça n’existait pas à l’époque…

Est-ce qu’on vous a déjà demandé d’être coach dans «The Voice» ?

Non, on ne me m’a jamais proposé de tenir ce rôle-là dans «La Voix» (le nom du programme au Québec, NDLR).

Dans une interview qu’Anggun a accordé à Télépro (dans le numéro du 18 janvier 2024, pour le lancement de «Starmaker», sur RTL tvi), la chanteuse explique que vous êtes la seule qui sait très bien l’imiter. Vous confirmez ?

Ce n’est pas si facile de l’imiter. (Rires) C’est ma copine, pourtant ce n’est pas une voix évidente parce qu’il n’y a qu’une Anggun, avec une tessiture comme la sienne. C’est aussi ce que j’ai expliqué aux jeunes de la «Star Academy» : il faut laisser une empreinte de sa voix et ne pas être une parmi tant d’autres chanteurs ou chanteuses. Il faut avoir sa couleur et sa tessiture . Et Anggun, à la voix, on la reconnaît en fermant les yeux. C’est une voix magnifique… Sa chanson «La Neige au Sahara» a été un tube au Canada, et je l’ai chantée plusieurs fois. Quand j’ai commencé à vouloir l’imiter, j’ai travaillé dur parce qu’elle est complexe et exotique, sans que ce soit un terme péjoratif. Quand nous sommes ensemble, je prends un malin plaisir à répondre à sa place. Ça la fait beaucoup rire…

Veronic DiCaire sera en tournée en Belgique :

07 février – Charleroi au Dôme
08 février – Bruxelles à Forest National
09 et 10 février – Liège au Forum
18 mars – Mons au Théâtre Royal

Infos via www.ticketmaster.be 

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