Sauf si vous aimez le naturisme, vous ne devrez pas vous mettre tout nu devant. Ouf, il y a d’autres solutions !
«Tu es rouge comme une tomate !». Cette expression bien connue ne se vérifie pas toujours au potager, car certaines tomates, comme potirons et potimarrons d’ailleurs, ont parfois du mal à prendre des couleurs en fin de saison. Que faire ?
Dégagez !
Sachez que ce n’est pas seulement le soleil qui modifie leur coloration, mais la chaleur.
Alors, pour leur permettre de profiter au mieux de ces deux éléments, coupez les feuilles qui leur cachent la vue. Cette opération permettra aussi d’éviter de concentrer l’humidité autour des tomates, par exemple, et d’éloigner du coup les risques de mildiou. Idem pour le raisin encore vert, dégagez les feuilles.
En fait, tous ces fruits de fin d’été redoutent l’humidité qui les fait pourrir avant de mûrir.
Comme pour les poivrons, les piments et les aubergines, les tomates apprécieront aussi d’être recouvertes d’une bâche perforée : ce manteau va accroître la chaleur ambiante et du coup, leur mûrissement.
Tournez !
Une fois les potirons dépouillés de leurs feuilles, pensez à les retourner régulièrement (et délicatement) pour qu’ils colorent de manière uniforme de chaque côté.
Une belle coloration orange n’est pas toujours le signe de la maturation parfaite : c’est l’état du pédoncule, complètement desséché, qui annonce que le légume est prêt à être coupé.
Après la cueillette
Les tomates encore vertes sur la tige peuvent devenir rouges une fois cueillies. Attendez qu’elles commencent à rosir, signe du début de la maturation, coupez-les et entreposez-les dans un panier avec des pommes, des poires ou des bananes : ces fruits dégagent de l’éthylène, substance qui fera mûrir les tomates plus vite.
Christel Adrien
