«Il était une voix», ou le côté sombre de Loïc Nottet

«Il était une voix», ou le côté sombre de Loïc Nottet
Pierre Bertinchamps Journaliste

En attendant le Concours Eurovision, la RTBF propose, ce mardi 19 mai, à 20h15, un portrait de notre candidat. Autodidacte et avec la tête bien sur les épaules, Loïc Nottet a préparé son Eurovision de A à Z.

Comme l’an dernier, c’est à Françoise Demey que la RTBF a confié le documentaire qui va introduire notre candidat juste avant «son» Concours Eurovision. Mais avec une différence près par rapport à Axel Hirsoux, le film ne montre pas l’évolution d’un artiste, mais une préparation pour Vienne, rondement menée par Loïc Nottet en personne.

Une traversée de l’univers de Loïc Nottet

On savait déjà que la chanson «Rhythm inside» était une composition de Loïc Nottet (aidé par BJ Scott, en dernier recours), mais on savait moins que toute la chorégraphie, les costumes et toute la performance pour Vienne sortaient aussi de l’esprit du Courcellois.

C’est cette préparation et l’univers qui va avec que la réalisatrice, entre autres de «The Voice Belgique», a voulu mettre en avant dans ce documentaire qui va peut-être changer la façon dont nous voyons Loïc Nottet, le petit prodige de la 3e saison de «The Voice» sur la RTBF.

Inspiré par Tim Burton

«On va aller chercher chez le personnage tout ce qui le complète parce qu’il n’est pas que chanteur», explique Françoise Demey. Le documentaire va montrer tous les pôles artistiques de Loïc, histoire de comprendre que c’est un artiste complet.

Loïc est inspiré par l’univers de Tim Burton, avec les dessins qui représentent des ténèbres et le côté sombre. «Objectivement, il n’y a pas de raison rationnelle à ce choix passionnel, c’est juste un artiste qui est inspiré par un autre. On le voit très bien dans le projet « Chandelier » qu’il a réalisé. Il ne faut pas aller chercher plus loin que ça, il n’y a rien derrière !»

Loïc le précisera dans le film, il adore le monde imaginaire et n’aime pas la réalité…

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Dans les coulisses de la choré de l’Eurovision

L’autre aspect que met en avant le portrait, c’est que Loïc Nottet est un travailleur invétéré. «Tout le monde est d’accord pour dire que c’est un grand travailleur», ajoute la réalisatrice. C’est aussi pour cette raison qu’il a été absent très longtemps pendant la période pré-Eurovision. «Il bosse tout le temps !»

Dans le documentaire, on va découvrir aussi que c’est la danse contemporaine qui l’a inspiré pour la chorégraphie qui sera présentée ce mardi soir, à l’Eurovision. «La choré est simple pour que des choristes puissent la refaire», raconte F. Demey. Dans le portrait, on découvrira aussi une partie de la construction de la performance scénique pour Vienne.

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Introverti mais cohérent

Ce film est le fruit de deux mois de rencontres et de connexions avec le chanteur. «Loïc est très introverti, mais il est aussi très intéressant parce qu’il se nourrit de films et de séries sur les ténèbres et l’imaginaire. C’est un artiste fondamentalement très complet et très cohérent !», complète-t-elle.

En 35 minutes, le portrait va suivre un artiste sur différents points : la danse, le chant, la création de la chanson «Rhythm Inside», la chorégraphie et les projets qu’il a à côté.

Un parcours explosé

«Ce n’est pas une suite d’événements, mais plutôt des bulles qui parlent de toutes ces choses. Au départ, je voulais montrer un parcours plus linéaire comme avec Axel Hirsoux, l’an dernier, et au final, c’est le parcours explosé d’une personne qui a un univers riche et dense. Pour moi, c’est ce qui va faire sa force !», conclut Françoise Demey.

Pierre Bertinchamps

Découvrez également notre interview vidéo de Loïc Nottet :

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