Le Mur de l’Atlantique : une forteresse au service de l’ennemi

Le mur de l’Atlantique court sur 4.400 km et a demandé près de 17 millions de m 3 de béton. Un documentaire lui est consacré ce mardi à 21 h 30 sur France 3.

En décembre 1941, l’Allemagne nazie se lance dans ce qu’elle présente comme la plus grande entreprise de génie militaire depuis la muraille de Chine : l’édifi cation d’une ligne de fortifi cation étendue de la Norvège aux Pyrénées. En France, la construction du mur de l’Atlantique, destiné à protéger le Troisième Reich d’un débarquement allié, a représenté un chantier pharaonique qui a bouleversé le quotidien des régions côtières. Supervisé par l’organisation Todt, il a été à l’origine d’un gigantesque pillage de main d’œuvre et de matières premières. Il a offert à des entreprises de toutes tailles l’opportunité d’affaires juteuses avec l’occupant, tout en révélant les compromissions du régime de Vichy. Et a été la cible de missions d’espionnage décisives pour le Débarquement.

Les derniers témoins nous racontent cette histoire : Andrée Hecquet, habitante de Calais. Claude Pasturel, habitant de Périers (Manche). Émile Ehret a passé toute son enfance à Quimperlé (Finistère). Jean-Paul Lescorce a grandi à Soulac (Gironde). Louis Boutolleau, habitant de l’île de Noirmoutier. Maurice Rouzeau a habité à Lorient jusqu’en 1942. Michel Brohier, habitant à Vierville-sur-Mer (Normandie). Léon Gautier, le vétéran, fut le dernier Français du Débarquement du 6 juin 1944. Un témoignage recueilli quelques jours avant son décès…

Cet article est paru dans le Télépro du 2 mai 2024.

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