[Exclusif] Lady Gaga : «Avant, j’étais une vieille femme» (interview)

[Exclusif] Lady Gaga : «Avant, j'étais une vieille femme» (interview)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Sans fard, la popstar répond à toutes nos questions et évoque sa dépression, ses combats, sa famille et son bonheur avec l’acteur Taylor Kinney.

Vos tenues extravagantes sont-elles un moyen d’expression ?

C’est une excellente manière d’exprimer ce que je ressens. J’ai parfois l’impression de perdre totalement la raison. C’est un grand moyen de libération. C’est amusant d’entendre les gens dire : «Je ne comprends pas sa tenue. C’est ridicule !». Il n’y a rien à analyser. Le matin, quand je me lève, je me mets un filet sur la tête, et du rouge sur les lèvres. Quand je rentre à la maison, je m’habille plus normalement, mais cela ne veut pas dire pour autant que j’enfile un jogging.

Comment faites-vous pour être aussi mature pour votre âge ?

Je me sens pourtant très vieille. Récemment, mon assistante s’est souvenue de notre rencontre. À l’époque, elle me trouvait triste et seule. Je n’ai que 29 ans et je ne suis connue que depuis sept ans. Et j’ai l’impression de vivre depuis plus de cent ans. Avant, j’étais une vieille dame s’éteignant à petit feu, prête à tout abandonner. Aujourd’hui, grâce aux personnes avec qui je travaille et qui tentent de me rendre une vie normale, je suis la plus heureuse des femmes.

Qu’est ce qui vous réjouit ou vous énerve dans ce monde ?

J’ai beaucoup de plaisir à venir en aide aux personnes. J’ai souffert de dépression durant ma jeunesse. Une maladie que j’ai héritée de ma famille italienne. Les médicaments, les thérapies, les docteurs ne faisaient pas partie de notre culture. Plus je grandissais et plus je m’isolais. C’est la musique qui m’a sauvé la vie.

L’art m’a donné la liberté. Ce qui m’énerve est la cruauté des gens. Je ne comprends pas un type comme Vladimir Poutine qui pactise avec le diable. Je suis aussi irritée de voir à quel point les gens sont devenus accrocs de leurs téléphones portables, et ne s’ouvrent plus du tout vers les autres.

 

De notre correspondant à Hollywood : Hervé Tropéa

Découvrez la suite de cette interview dans le magazine Télépro cette semaine !

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