[60 ans de Télépro] Ophélie Fontana : «La télé, c’est ma vie»

[60 ans de Télépro] Ophélie Fontana : «La télé, c'est ma vie»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

À l’occasion de l’anniversaire de votre magazine préféré, nous soumettons chaque semaine des personnalités de la télé à une série de questions. Objectif : découvrir quels téléspectateurs ils sont !

Depuis près de dix ans, Ophélie Fontana est un des visages phares de la RTBF. Très souriante et spontanée, elle y a rapidement trouvé sa place à la présentation des journaux d’information (Le 6 minutes, Le 12 minutes, Le 15 minutes). Elle est aussi régulièrement associée aux événements sportifs. Elle a collaboré au Tour de France (en 2006), et était récemment sur les plateaux de la Coupe du Monde de foot.

Que regardez-vous à la télé ?

Je regarde essentiellement des programmes d’information. Tous les jours, j’essaie de regarder un JT belge et un JT Français. C’est indispensable à mon activité professionnelle, mais c’est aussi un besoin. J’ai en effet un besoin permanent d’être connectée au monde et de savoir ce qui s’y passe.

En dehors de l’information, je regarde volontiers un bon film ou une série pour me détendre. En fait, de manière générale, j’aime tous les programmes légers qui me permettent de me vider la tête.

Une émission en particulier ?

J’adore «Envoyé spécial». Avec des sujets qui ne m’accrochent pas forcément sur papier, cette émission finit toujours par m’intéresser. On sent que c’est une vraie émission d’investigation, et qu’il y a de vrais moyens déployés. Ça reste un modèle du genre à mes yeux.

Combien de temps regardez-vous la télévision ?

Je dirais en moyenne deux heures par jour. Avec quelques JT, ça va vite. Le week-end, c’est probablement un peu plus. Au total, je dois tourner autour de 15 heures par semaine. Pour tout dire, ma consommation télé dépend aussi beaucoup de la météo. S’il fait beau ou que le temps est agréable, j’aurai davantage de plaisir à être dehors. Par contre, s’il fait vraiment mauvais, un cocooning télé pourra s’imposer.

J’aime le média télé, mais je ne suis pas télé-addict. Ce sont les infos avant tout dont j’ai besoin, mais une télé n’est pas nécessaire pour m’informer. Il y a les journaux, Internet, la radio.

Un souvenir de la télévision de votre enfance ?

Tous les samedis soir, j’allais manger chez mes grands-parents. On s’installait devant la télévision en famille et on regardait toujours «Génies en herbe». C’était à celui qui répondait le plus vite aux questions. J’adorais ce programme et l’ambiance familiale.

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Vous savez, la télé, c’est mon métier, mais c’est aussi un peu ma vie. J’ai une certaine dépendance avec elle, mais pas malsaine. J’aime ce média, toujours fascinant même à l’heure d’internet et des nouvelles technologies. Et je l’aime depuis que je suis toute petite.

Et un souvenir personnel qui vous a marqué dans votre métier ?

C’est très récent. Je me suis retrouvée avec mon compagnon (Vincent Langendries) sur le même plateau. J’animais le retour des Diables Rouges du Brésil en compagnie de Benjamin Deceuninck. Je n’avais plus vu Vincent depuis d’un mois, j’étais coincée en studio sans pouvoir aller le chercher à l’aéroport. Nos retrouvailles ont eu lieu en live, devant les téléspectateurs. Vincent a un peu dérogé aux règles en venant me faire deux bises. C’était émouvant et désarçonnant à la fois.

De manière générale, le récent parcours des Diables Rouges en Coupe du Monde est un souvenir professionnel fort. La télé a procuré des émotions incroyables. Tout le pays ou presque a vibré. Sans la télé, ça n’aurait pas été possible, vu la distance. La télé a cette force de pouvoir nous faire passer du rire aux larmes, je trouve ça incroyable.

Avez-vous un modèle, un mentor qui vous a permis de vous réaliser professionnellement ?

Je n’ai pas de modèle unique, personne n’est parfait. Par contre, je peux m’inspirer ça et là de tas de journalistes et présentateurs télé. Il y a du bon à prendre et à apprendre de chacun. Chez nous et ailleurs.

J’ai par exemple beaucoup de respect pour le travail de Gilles bouleau à la barre du 20 heures de TF1. Aux antipodes du style de Laurence Ferrari qui l’a précédé, il a remodelé le JT de la chaîne privée que j’apprécie de nouveau beaucoup. Il a su imposer son style tout en sobriété et en simplicité. Je le trouve juste, vrai et accessible. Le vrai secret de la réussite télé selon moi.

Quel serait votre plateau télé idéal ?

Un plateau en extérieur, au cœur de l’action. Ce que je préfère par-dessus tout, c’est la présentation d’événements «in situ» comme on dit dans le jargon. Être en situation nous rapproche des gens et nous permet de relater au mieux les événements. Le tout en direct, sans filet, sans un décor carton et tout un décorum autour de nous. Un plateau télé idéal, c’est une télé plus naturelle et plus spontanée.

Entretien : Nicolas Roisin

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