«Baby» (Netflix) : l’infâme histoire derrière le teen drama

«Baby» de Netflix a fait l'objet d'une pétition de la part de détracteurs © Netflix

Le thriller italien revient ce mercredi avec une troisième et dernière saison. Un clap de fin très attendu par les fans. Pour rappel, la série avait fait polémique lors de sa sortie. En cause : le show s’inspire d’un fait divers sordide…

À Rome, trois étudiants, Ludovica, Chiara et Damiano, ont du mal à supporter leur environnement familial. Ces enfants de la haute société n’ont pourtant aucun problème matériel. Mais l’argent n’empêche pas les problèmes relationnels. Chiara, par exemple, ne s’entend pas très bien avec son père. Elle n’est pas toujours en très bons termes non plus avec ses amies, ce qui nécessite de fréquentes mises au point. Le trio multiplie les soirées, consomme de l’alcool et fait parfois de mauvaises rencontres… 

Baby Squillo

Netflix ne se contente pas de la pure fiction. La plateforme de streaming offre constamment des documentaires sur des dossiers criminels comme «Grégory» et «Making a Murderer». 

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Pour ses productions fictionnelles, elle s’inspire aussi de faits divers comme «Stateless», série australienne basée sur l’affaire Cornelia Rau, incarcérée par erreur dans un centre pénitentiaire pour étrangers. 

«Baby» est, elle, inspirée d’un scandale italien datant de 2014. Une histoire qui a défrayé la chronique, et pour cause, il s’agit de la découverte d’un réseau de prostitution de jeunes filles. Les lycéennes se prostituaient pour acheter des vêtements de marque ou encore de la cocaïne.  

À la sortie de la première saison de «Baby», Netflix s’est vue montrer du doigt. Une pétition a été lancée par une organisation nommée National Center of Sexual Exploitation. Leur but étant de faire retirer la série de la plateforme. «Elle glamourise une histoire de passage à l’âge adulte où le milieu de la prostitution sert de catalyseur», peut-on lire dans le descriptif de la pétition. «Malgré le tollé suscité par les témoignages de victimes de trafic sexuel, les experts et les services sociaux, Netflix encourage le trafic sexuel en proposant Baby, et donne la priorité aux profits plutôt qu’aux victimes», poursuit la directrice Dawn Hawkins. 

Pour rappel, Netflix n’est pas à sa première pétition. La plateforme avait reçu des accusations concernant «13 Reasons Why»«Insatiable», «The First Temptation of Christ» et dernièrement «Cuties». 

La série «Baby» se clôture ce mercredi avec une troisième et dernière saison à voir sur Netflix. La bande-annonce : 

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