Le coup de gueule de Benjamin Maréchal : «Je ne suis pas un paillasson»

Le coup de gueule de Benjamin Maréchal : «Je ne suis pas un paillasson»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

L’animateur de la RTBF sort de sa réserve via un message posté ce mercredi sur Facebook.

Mais qu’arrive-t-il à Benjamin Maréchal ? L’animateur du «8/9» et de «C’est vous qui le dites» sur Vivacité et La Une, ainsi que d’«Ah c’est vous !», vient de publier une longue lettre sur son compte Facebook intitulée #Delartdetreunpaillasson…

Souvent taxé de populisme dans les médias, il s’en prend à ses détracteurs. Il débute son texte en interpellant notamment certains de ses collègues journalistes, et en reprenant à son compte les reproches qui lui sont faits… «Il est entendu dans mon petit milieu professionnel que les voix de journalistes bloggeurs et autres hommes politiques dans l’Echo, association LGBT, organisme de défense de la jeunesse, etc sont des voix plus nobles et crédibles que la mienne. Celle du prétendu journaliste qui incarne, si pas déclenche, le populisme ambiant», écrit-il.

Il poursuit en assumant pleinement son goût pour le débat avec ses auditeurs et téléspectateurs : «Messieurs, je ne suis pas un paillasson !», lance-t-il. «Ni le vôtre ni celui de votre chasse perpétuelle aux expressions citoyennes. Elles vous dérangent ou vous font peur? L’homophobe, manipulateur, inspiré de Radio mille collines n’existe pas! Si ce n’est dans votre croisade permanente contre un programme populaire et citoyen. Oui j’ai la tête haute et fière ! Votre mépris ? Il me touche pour ceux et celles auxquels je parle chaque jour, car ce sont eux que vous méprisez plus que moi encore. Eux, le gens.»

Et il enchaîne : «Depuis plus de 15 ans avec passion et éthique, au travers de différents programmes, je m’attelle à dialoguer avec ceux et celles qui en ont envie. Sans réseaux, sans volonté d’user d’un quelconque pouvoir, sans aucune volonté carriériste si ce n’est celle d’un parcours que je veux marquer par la seule volonté de dialoguer, médiatiser, vulgariser. Un journaliste peut aussi raconter des histoires. J’aime raconter des histoires, celles de la vie et des gens qui m’entourent. J’aime saisir les espaces de discussion dans une actualité qui semble fermée. J’aime la contradiction. Oui oui oui…»

Pour terminer, il s’interroge sur les réelles motivations de ses oppossants. «Ces quelques lignes ne disent pas un homme blessé. Elles ne disent pas un homme usé, pas plus qu’un homme qui s’excuse. Je m’autorise aujourd’hui un écart dans la réserve ou la discrétion qui est la mienne. Salissez le programme. Il s‘appelle « C’est vous qui le dites ». Mais sortez du bois pour le faire. Quelles sont vos raisons. Qui êtes-vous ? Aujourd’hui mais pas hier, pourquoi ? À visage découvert ? Vous oseriez ? Hors cercle d’amis et d’initiés.» 

En guise de conclusion, il se compare à un astronaute… «Quand on ne peut pas abattre la fusée, on vise le pilote. On joue l’homme. Messieurs, l’homophobe, manipulateur, inspiré de Radio mille collines que vous visez n’existe pas. Il vous regarde ce matin fier et droit.»

Découvrez ci-dessous son message : 

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