L’ultime saison de «Bloodline» répond aux questions laissées en suspens.
Sous le soleil écrasant des Keys (Floride), la famille Rayburn sombre plus que jamais dans le chaos dans la troisième saison de «Bloodline» sur Netflix.
Titulaire d’un superbe hôtel jadis géré de main de maître par le patriarche, le clan peine à cacher le sort peu envieux qu’il a réservé à Danny, le mouton noir.
La police enquête et l’étau se resserre inexorablement.
Pour son tout dernier passage sur le service de streaming, le show boucle tous les dossiers et répond à toutes les questions laissées en suspens.
Ses créateurs tablaient sur six ou sept saisons. De leur propre aveu, ils ont concentré sur cette troisième toutes les idées qu’ils avaient déjà mises sur la table.
Malgré cette densité imposée par Netflix, «Bloodline» respecte son tempo volontairement mesuré, lent selon ses détracteurs.
En marge de la superbe carte postale des Keys, cet archipel d’îles et d’îlots connectés par une route paradisiaque, «Bloodline» est avant tout la chronique amère et violente d’une famille au funeste destin collectif.
Georges Lekeu
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