Pour sa première fois à la réalisation, Maggie Gyllenhaal adapte un roman d’Elena Ferrante et se paye un casting 5 étoiles composé d’Olivia Colman et Dakota Johson. «The Lost Daughter» est à voir sur Netflix.
Pitch : Lors de vacances à la mer en solitaire, Leda est fascinée par une jeune mère et sa fille qu’elle observe sur la plage. Bouleversée par leur relation fusionnelle, ainsi que par leur grande famille bruyante et intimidante, Leda est submergée par la terreur, la confusion et l’intensité de ses souvenirs de maternité précoce. Un acte impulsif la replonge dans les méandres étranges et inquiétants de son esprit, l’obligeant à affronter les choix peu conventionnels qui ont été les siens en tant que jeune mère, et leurs conséquences.
Mal de mère
Avec son décor de carte postale, ses plans lumineux et solaires, «The Lost Daughter» est en apparence une joyeuse image de la vie. En réalité, c’est le contraire…
Après «Lilly et l’oiseau» et «Piece of a Woman», Netflix poursuit son aventure dans les «drames parentaux». À des degrés bien différents, cela va sans dire !
Pour sa première réalisation, l’actrice Maggie Gyllenhaal est bluffante. Son cadre est millimétré, presque poétique, tout comme sa direction d’acteurs. Elle donne les directives à Olivia Colman («The Crown») et Dakota Johsson («Cinquante nuances de Grey»), deux actrices parmi les plus talentueuses de leurs générations. Chacune d’elles interprètent avec sensibilité des personnages tourmentés et sous pression par la maternité.
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La réalisatrice adapte le roman d’Elena Ferrante, «Poupée oubliée», publié avant le succès planétaire de «L’Amie prodigieuse». «The Lost Daughter» raconte le mal d’être mère, sous plusieurs formes. Car oui, être maman n’est pas facile et n’apporte pas que joie et bonheur ! «Nous voulions montrer à la fois l’immense joie et l’amour qui vous submerge ainsi que cette chose dangereuse, la vérité sur le degré d’obscurité et de terreur qui fait aussi partie de la parentalité», explique Maggie Gyllenhaal.
«The Lost Daughter» remet en question l’image de la mère «parfaite» et apporte des nuances bien nécessaires, encore taboues aujourd’hui. Un film bouleversant !
Pour le (re)voir, rendez-vous sur Netflix. La bande-annonce :
