Qui sont les trois candidats belges de «Top Chef» cette année ?

Arnaud, Bryan et Pol-Henri © M6
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Pour cette saison anniversaire des 15 ans du programme, la Belgique aura trois chances de ramener le chèque de 100.000 euros.

Sur RTL tvi, c’est le lundi 18 mars que «Top Chef» fera son grand retour pour une 15e saison anniversaire avec son lot de surprises. Parmi celles-ci, la présence de trois compatriotes dans la compétition, au lieu des deux annoncés.

Arnaud Munster – 20 ans de Meise (Brabant flamand) – Chef de partie au Wine in the City à Jette

Arnaud a hérité de la passion et du savoir-faire en cuisine de ses parents qui dirigent un restaurant longtemps étoilé en Belgique.

L’évidence s’est présentée à lui et il s’est alors vu aider ses parents en cuisine dès son plus jeune âge, développant une expertise précoce. Déterminé à créer sa propre voie culinaire, Arnaud a réalisé des stages dans des établissements renommés, s’inspirant de chefs prestigieux tel que Mauro Colagreco, pour affiner son art.

En participant à «Top Chef», Arnaud souhaite faire découvrir sa propre identité culinaire et réaliser son rêve : ouvrir un restaurant étoilé. «Ce n’est pas parce que je n’ai que 20 ans que je n’ai pas ma place dans la compétition», précise-t-il.

Sa cuisine est assez technique et donne la priorité au goût, mettant en avant des cuissons impeccables et des sauces exquises. Il affectionne les dressages épurés, où la rigueur et la précision sont de mise. Il compte bien prouver au jury qu’un jeune Belge a toute sa place dans la compétition !

Bryan Debouche – 29 ans de Namur – Chef de partie à L’Air du temps à Eghezée

Après avoir vécu dans le Jura et en Camargue, Bryan a suivi une formation en ingénierie physico-chimie, loin de la cuisine de son père. Son école étant financée par des groupes qui ne correspondaient pas à ses valeurs, Brian a quitté sa formation initiale pour sa véritable passion : l’art culinaire.

Ses connaissances en chimie se sont avérées être un atout majeur, permettant à Bryan de rapidement assimiler les techniques et subtilités de la cuisine. Il se distingue par une approche scientifique, maîtrisant habilement les techniques de fermentation tout en adoptant une vision spectaculaire de la gastronomie. «J’ai su faire des choses en cuisine plus rapidement grâce à la chimie», explique-t-il.

Bryan se lance dans l’aventure «Top Chef» pour trouver son indépendance et affirmer son style culinaire. Il aspire à ouvrir son restaurant pour exprimer pleinement sa créativité débordante. Reconnu pour son style décalé, il revendique fièrement un côté «franchouillard» tout en ayant une cuisine exigeante et intellectuelle.

Il s’inspire de la cuisine nordique et adore le brut, l’acide, le fumé, et le torréfié. Il a la volonté de susciter la surprise et l’inattendu à travers des associations gustatives uniques, n’hésitant pas à appliquer ses connaissances physico-chimiques pour explorer de nouveaux horizons culinaires.

Pol-Henri Dieu – 25 ans de Chaumont-Gistoux – Chef-consultant pour Yves Mattagne

Pol-Henri a trouvé dans la cuisine une vocation, lui permettant d’échapper à l’étau de l’école. Testant divers métiers manuels, la cuisine l’a captivé dès le départ, pour rapidement devenir son refuge : «Le jour où je suis rentré dans une cuisine je n’en suis plus jamais sorti.»

Sa formation de l’excellence en Belgique, lui a permis d’apprendre la cuisine pour accéder à des restaurants étoilés. À seulement 25 ans, il est devenu le chef consultant d’Yves Mattagne (2 étoiles).

Sa polyvalence l’amène à exceller aussi bien dans la street-food que dans la haute gastronomie. Pour réaliser ses plats, il s’inspire de la saisonnalité pour respecter au mieux les produits, notamment ceux de la terre.

Fier Belge au tempérament débordant, Pol-Henri (Popol pour les intimes) vient dans «Top Chef» pour représenter sa patrie et conquérir le titre du premier Belge à remporter la compétition. Sa force réside dans sa répartie, son accent et son énergie contagieuse. Son enjeu : trouver sa propre patte culinaire, affiner ses marqueurs, et faire de «Top Chef» le terrain idéal pour exprimer pleinement sa créativité.

Naviguant entre la street-food et la gastronomie étoilée, influencé par l’Asie grâce à Yves Mattagne, il aspire à ouvrir son propre restaurant

En tout, ils seront 16 participants, en lice, lors du premier numéro de l’anniversaire de «Top Chef».

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici