Un Viva For Life en mode «Koh-Lanta»

Un Viva For Life en mode «Koh-Lanta»
Pierre Bertinchamps Journaliste

Une plus petite ville et un plus petit cube, les animateurs vont aussi devoir remporter des épreuves de confort et de survie pour ce millésime 2017.

C’est la première fois que l’opération caritative de la RTBF fait escale dans une petite ville (comparées aux éditions précédentes à Liège et Charleroi), mais le jeu semble en valoir la chandelle. C’est en fait la ville de Nivelles qui s’est portée candidate pour accueillir le cube. Le bourgmestre, Pierre Huart (MR) et son équipe ont envoyé un dossier très détaillé de… 30 pages. La RTBF a été la première surprise, nous souffle-t-on. Un test grandeur nature aussi pour les prochaines éditions qui pourraient aussi se faire dans des villes moins «importantes».

En 2016, l’opération avait permis de récolter 3,45 millions d’euros. On tente la barre des 4 millions € à Nivelles ?

Pierre Bertinchamps

Pour que Viva For Life soit une réussite, ce sont un peu plus de 150 personnes de la RTBF qui seront sur le pont pendant 6 jours (ou 144 heures) de direct. Un «cockpit» permet de jongler entre la radio la télé et le web. Le public pourra tout voir et/ou tout entendre sur les différents médias de la chaîne publique. Là aussi, l’opération réussit à tisser des liens entre les différentes personnes et les différents métiers.

En 2016, l’opération avait permis de récolter 3,45 millions d’euros. On tente la barre des 4 millions € à Nivelles ?

Pierre Bertinchamps

Cyril garde d’ailleurs un souvenir particulier de l’édition 2016. «À Charleroi, un papa que j’avais rencontré lors de ma première opération, avait fait 20 km à pieds pour venir faire un don. J’étais touché de le voir, et il a expliqué que pendant un an sa situation avait évolué pour sa famille, et pour lui, c’était important de maintenant aider les autres. C’est aussi une bonne nouvelle de savoir que ça se passe mieux pour les gens que l’on a rencontrés.» Une vraie leçon de vie.

Pour que Viva For Life soit une réussite, ce sont un peu plus de 150 personnes de la RTBF qui seront sur le pont pendant 6 jours (ou 144 heures) de direct. Un «cockpit» permet de jongler entre la radio la télé et le web. Le public pourra tout voir et/ou tout entendre sur les différents médias de la chaîne publique. Là aussi, l’opération réussit à tisser des liens entre les différentes personnes et les différents métiers.

En 2016, l’opération avait permis de récolter 3,45 millions d’euros. On tente la barre des 4 millions € à Nivelles ?

Pierre Bertinchamps

Par contre, c’est le corps qu’il faut remotiver (rires). À quelques heures, il y a un petit stress quand même, mais dès que ce sera parti, on y va avec l’objectif de faire au moins aussi bien que l’année dernière.» Cyril en est à sa troisième participation et il sait que la fatigue sera son meilleur ennemi. «L’idéal serait de dormir longtemps avant. Et plus on se rapproche, plus des souvenirs reviennent. Entre l’excitation, la cause, et la nostalgie… tout se mélange dans notre esprit. On a du mal à vraiment se reposer

En Fédération Wallonie-Bruxelles, un enfant sur 3 de moins de 6 ans est dans le besoin. De quoi vraiment se mobiliser pour la cause. «À la sortie, il y a l’attente du montant qui s’affiche. La tention est à son comble», confie Sara. «Et puis, il y a la conférence de presse où l’on a la liste des associations qui sont aidées et qui bénéficient des sous de Viva For Life. Ces associations ont un visage, ils viennent nous féliciter, et ça aussi c’est magique. Chaque année, elles sont plus nombreuses. J’avoue que j’hésite à le refaire, mais quand je vois le résultat, j’ai envie de m’engager et de me donner à fond

Pour Cyril aussi, les choses sont claires. «Voir à quoi sert l’argent, c’est une vraie motivation. Et on est très attentifs au rapport qui sort sur la distribution des fonds, et pour moi, c’est à ce moment-là que je me décide. Je ne peux pas faire autrement que de m’impliquer.»

«Aujourd’hui, on a pu mesurer que Viva For Life sert à quelques chose, et son efficacité est reconnue (grâce à une étude de UCMons, NDLR). Ce ne sont pas des euros perdus que l’on donne. », enchérit Ophélie. Selon cette étude, 70% de la population est maintenant sensibilisée. Viva For Life a permis de sortir de l’ombre, ce que l’on ne voulait pas forcément voir. «Ce sont nos enfants. Ça se passe chez nous, en Fédération Wallonie-Bruxelles.», ajoute Sara De Pudawa. «Des personnes nous disent, ‘je sais ce que c’est, donc je donne’.»

Cyril garde d’ailleurs un souvenir particulier de l’édition 2016. «À Charleroi, un papa que j’avais rencontré lors de ma première opération, avait fait 20 km à pieds pour venir faire un don. J’étais touché de le voir, et il a expliqué que pendant un an sa situation avait évolué pour sa famille, et pour lui, c’était important de maintenant aider les autres. C’est aussi une bonne nouvelle de savoir que ça se passe mieux pour les gens que l’on a rencontrés.» Une vraie leçon de vie.

Pour que Viva For Life soit une réussite, ce sont un peu plus de 150 personnes de la RTBF qui seront sur le pont pendant 6 jours (ou 144 heures) de direct. Un «cockpit» permet de jongler entre la radio la télé et le web. Le public pourra tout voir et/ou tout entendre sur les différents médias de la chaîne publique. Là aussi, l’opération réussit à tisser des liens entre les différentes personnes et les différents métiers.

En 2016, l’opération avait permis de récolter 3,45 millions d’euros. On tente la barre des 4 millions € à Nivelles ?

Pierre Bertinchamps

Le must de Viva For Life, ce sont les soirées dans le cube retransmises en télé, sur La Une. Les thématiques exactes ne sont – cette fois – pas connues des animateurs, mais on leur promet que ce ne sera pas triste. On parle de nuit vintage, du sport,… «On sait plus ou moins ce que ce sera parce qu’on a vu nos costumes », précise Sara. « Mais on ne connaît pas les invités

Pour Sara De Paduwa, c’est la cinquième entrée dans le cube. «L’envie y est toujours. Dans ma tête, je suis dedans à 300%. Plus ça approche, plus on a envie de rentrer. Ça fait des semaines que l’on est sur les préparatifs, et donc là, nous sommes dans les startings-blocks.

Par contre, c’est le corps qu’il faut remotiver (rires). À quelques heures, il y a un petit stress quand même, mais dès que ce sera parti, on y va avec l’objectif de faire au moins aussi bien que l’année dernière.» Cyril en est à sa troisième participation et il sait que la fatigue sera son meilleur ennemi. «L’idéal serait de dormir longtemps avant. Et plus on se rapproche, plus des souvenirs reviennent. Entre l’excitation, la cause, et la nostalgie… tout se mélange dans notre esprit. On a du mal à vraiment se reposer

En Fédération Wallonie-Bruxelles, un enfant sur 3 de moins de 6 ans est dans le besoin. De quoi vraiment se mobiliser pour la cause. «À la sortie, il y a l’attente du montant qui s’affiche. La tention est à son comble», confie Sara. «Et puis, il y a la conférence de presse où l’on a la liste des associations qui sont aidées et qui bénéficient des sous de Viva For Life. Ces associations ont un visage, ils viennent nous féliciter, et ça aussi c’est magique. Chaque année, elles sont plus nombreuses. J’avoue que j’hésite à le refaire, mais quand je vois le résultat, j’ai envie de m’engager et de me donner à fond

Pour Cyril aussi, les choses sont claires. «Voir à quoi sert l’argent, c’est une vraie motivation. Et on est très attentifs au rapport qui sort sur la distribution des fonds, et pour moi, c’est à ce moment-là que je me décide. Je ne peux pas faire autrement que de m’impliquer.»

«Aujourd’hui, on a pu mesurer que Viva For Life sert à quelques chose, et son efficacité est reconnue (grâce à une étude de UCMons, NDLR). Ce ne sont pas des euros perdus que l’on donne. », enchérit Ophélie. Selon cette étude, 70% de la population est maintenant sensibilisée. Viva For Life a permis de sortir de l’ombre, ce que l’on ne voulait pas forcément voir. «Ce sont nos enfants. Ça se passe chez nous, en Fédération Wallonie-Bruxelles.», ajoute Sara De Pudawa. «Des personnes nous disent, ‘je sais ce que c’est, donc je donne’.»

Cyril garde d’ailleurs un souvenir particulier de l’édition 2016. «À Charleroi, un papa que j’avais rencontré lors de ma première opération, avait fait 20 km à pieds pour venir faire un don. J’étais touché de le voir, et il a expliqué que pendant un an sa situation avait évolué pour sa famille, et pour lui, c’était important de maintenant aider les autres. C’est aussi une bonne nouvelle de savoir que ça se passe mieux pour les gens que l’on a rencontrés.» Une vraie leçon de vie.

Pour que Viva For Life soit une réussite, ce sont un peu plus de 150 personnes de la RTBF qui seront sur le pont pendant 6 jours (ou 144 heures) de direct. Un «cockpit» permet de jongler entre la radio la télé et le web. Le public pourra tout voir et/ou tout entendre sur les différents médias de la chaîne publique. Là aussi, l’opération réussit à tisser des liens entre les différentes personnes et les différents métiers.

En 2016, l’opération avait permis de récolter 3,45 millions d’euros. On tente la barre des 4 millions € à Nivelles ?

Pierre Bertinchamps

Avec des chambres qui donnent (presque) directement dans le studio, les nuits vont être encore plus courtes… «On ne dort pas vraiment, on se repose», raconte Ophélie Fontana. «On a plutôt des tranches plus calmes que d’autres», ajoute Cyril. «Moi, c’est le matin, où c’est plus calme, mais après la quotidienne en télé, c’est plus difficile puisque c’est le moment des concerts sur la place. C’est impossible.» Les animateurs ont des casques anti-bruits et des boules Quies, mais les vibrations empêchent un bon repos. «Je préfère alors revenir dans le cube. Si c’est pour ne pas dormir dans le lit, autant être avec les copains…», explique Ophélie Fontana. «L’absence de silence, c’est la grosse difficulté», ajoute Sara De Paduwa.

Le must de Viva For Life, ce sont les soirées dans le cube retransmises en télé, sur La Une. Les thématiques exactes ne sont – cette fois – pas connues des animateurs, mais on leur promet que ce ne sera pas triste. On parle de nuit vintage, du sport,… «On sait plus ou moins ce que ce sera parce qu’on a vu nos costumes », précise Sara. « Mais on ne connaît pas les invités

Pour Sara De Paduwa, c’est la cinquième entrée dans le cube. «L’envie y est toujours. Dans ma tête, je suis dedans à 300%. Plus ça approche, plus on a envie de rentrer. Ça fait des semaines que l’on est sur les préparatifs, et donc là, nous sommes dans les startings-blocks.

Par contre, c’est le corps qu’il faut remotiver (rires). À quelques heures, il y a un petit stress quand même, mais dès que ce sera parti, on y va avec l’objectif de faire au moins aussi bien que l’année dernière.» Cyril en est à sa troisième participation et il sait que la fatigue sera son meilleur ennemi. «L’idéal serait de dormir longtemps avant. Et plus on se rapproche, plus des souvenirs reviennent. Entre l’excitation, la cause, et la nostalgie… tout se mélange dans notre esprit. On a du mal à vraiment se reposer

En Fédération Wallonie-Bruxelles, un enfant sur 3 de moins de 6 ans est dans le besoin. De quoi vraiment se mobiliser pour la cause. «À la sortie, il y a l’attente du montant qui s’affiche. La tention est à son comble», confie Sara. «Et puis, il y a la conférence de presse où l’on a la liste des associations qui sont aidées et qui bénéficient des sous de Viva For Life. Ces associations ont un visage, ils viennent nous féliciter, et ça aussi c’est magique. Chaque année, elles sont plus nombreuses. J’avoue que j’hésite à le refaire, mais quand je vois le résultat, j’ai envie de m’engager et de me donner à fond

Pour Cyril aussi, les choses sont claires. «Voir à quoi sert l’argent, c’est une vraie motivation. Et on est très attentifs au rapport qui sort sur la distribution des fonds, et pour moi, c’est à ce moment-là que je me décide. Je ne peux pas faire autrement que de m’impliquer.»

«Aujourd’hui, on a pu mesurer que Viva For Life sert à quelques chose, et son efficacité est reconnue (grâce à une étude de UCMons, NDLR). Ce ne sont pas des euros perdus que l’on donne. », enchérit Ophélie. Selon cette étude, 70% de la population est maintenant sensibilisée. Viva For Life a permis de sortir de l’ombre, ce que l’on ne voulait pas forcément voir. «Ce sont nos enfants. Ça se passe chez nous, en Fédération Wallonie-Bruxelles.», ajoute Sara De Pudawa. «Des personnes nous disent, ‘je sais ce que c’est, donc je donne’.»

Cyril garde d’ailleurs un souvenir particulier de l’édition 2016. «À Charleroi, un papa que j’avais rencontré lors de ma première opération, avait fait 20 km à pieds pour venir faire un don. J’étais touché de le voir, et il a expliqué que pendant un an sa situation avait évolué pour sa famille, et pour lui, c’était important de maintenant aider les autres. C’est aussi une bonne nouvelle de savoir que ça se passe mieux pour les gens que l’on a rencontrés.» Une vraie leçon de vie.

Pour que Viva For Life soit une réussite, ce sont un peu plus de 150 personnes de la RTBF qui seront sur le pont pendant 6 jours (ou 144 heures) de direct. Un «cockpit» permet de jongler entre la radio la télé et le web. Le public pourra tout voir et/ou tout entendre sur les différents médias de la chaîne publique. Là aussi, l’opération réussit à tisser des liens entre les différentes personnes et les différents métiers.

En 2016, l’opération avait permis de récolter 3,45 millions d’euros. On tente la barre des 4 millions € à Nivelles ?

Pierre Bertinchamps

Autre nouveauté de cette année, les téléphones portables seront confisqués avant d’entrer dans le Cube. «On sera coupé du monde, si ce n’est avec une vitre et des personnes qui vont nous donner plein d’amour», explique Sara De Paduwa qui rempile pour une 5e fois. «C’est un gros changement. C’était déjà si compliqué les autres années, là, je me demande si je vais tenir le coup», sourit l’animatrice.

Avec des chambres qui donnent (presque) directement dans le studio, les nuits vont être encore plus courtes… «On ne dort pas vraiment, on se repose», raconte Ophélie Fontana. «On a plutôt des tranches plus calmes que d’autres», ajoute Cyril. «Moi, c’est le matin, où c’est plus calme, mais après la quotidienne en télé, c’est plus difficile puisque c’est le moment des concerts sur la place. C’est impossible.» Les animateurs ont des casques anti-bruits et des boules Quies, mais les vibrations empêchent un bon repos. «Je préfère alors revenir dans le cube. Si c’est pour ne pas dormir dans le lit, autant être avec les copains…», explique Ophélie Fontana. «L’absence de silence, c’est la grosse difficulté», ajoute Sara De Paduwa.

Le must de Viva For Life, ce sont les soirées dans le cube retransmises en télé, sur La Une. Les thématiques exactes ne sont – cette fois – pas connues des animateurs, mais on leur promet que ce ne sera pas triste. On parle de nuit vintage, du sport,… «On sait plus ou moins ce que ce sera parce qu’on a vu nos costumes », précise Sara. « Mais on ne connaît pas les invités

Pour Sara De Paduwa, c’est la cinquième entrée dans le cube. «L’envie y est toujours. Dans ma tête, je suis dedans à 300%. Plus ça approche, plus on a envie de rentrer. Ça fait des semaines que l’on est sur les préparatifs, et donc là, nous sommes dans les startings-blocks.

Par contre, c’est le corps qu’il faut remotiver (rires). À quelques heures, il y a un petit stress quand même, mais dès que ce sera parti, on y va avec l’objectif de faire au moins aussi bien que l’année dernière.» Cyril en est à sa troisième participation et il sait que la fatigue sera son meilleur ennemi. «L’idéal serait de dormir longtemps avant. Et plus on se rapproche, plus des souvenirs reviennent. Entre l’excitation, la cause, et la nostalgie… tout se mélange dans notre esprit. On a du mal à vraiment se reposer

En Fédération Wallonie-Bruxelles, un enfant sur 3 de moins de 6 ans est dans le besoin. De quoi vraiment se mobiliser pour la cause. «À la sortie, il y a l’attente du montant qui s’affiche. La tention est à son comble», confie Sara. «Et puis, il y a la conférence de presse où l’on a la liste des associations qui sont aidées et qui bénéficient des sous de Viva For Life. Ces associations ont un visage, ils viennent nous féliciter, et ça aussi c’est magique. Chaque année, elles sont plus nombreuses. J’avoue que j’hésite à le refaire, mais quand je vois le résultat, j’ai envie de m’engager et de me donner à fond

Pour Cyril aussi, les choses sont claires. «Voir à quoi sert l’argent, c’est une vraie motivation. Et on est très attentifs au rapport qui sort sur la distribution des fonds, et pour moi, c’est à ce moment-là que je me décide. Je ne peux pas faire autrement que de m’impliquer.»

«Aujourd’hui, on a pu mesurer que Viva For Life sert à quelques chose, et son efficacité est reconnue (grâce à une étude de UCMons, NDLR). Ce ne sont pas des euros perdus que l’on donne. », enchérit Ophélie. Selon cette étude, 70% de la population est maintenant sensibilisée. Viva For Life a permis de sortir de l’ombre, ce que l’on ne voulait pas forcément voir. «Ce sont nos enfants. Ça se passe chez nous, en Fédération Wallonie-Bruxelles.», ajoute Sara De Pudawa. «Des personnes nous disent, ‘je sais ce que c’est, donc je donne’.»

Cyril garde d’ailleurs un souvenir particulier de l’édition 2016. «À Charleroi, un papa que j’avais rencontré lors de ma première opération, avait fait 20 km à pieds pour venir faire un don. J’étais touché de le voir, et il a expliqué que pendant un an sa situation avait évolué pour sa famille, et pour lui, c’était important de maintenant aider les autres. C’est aussi une bonne nouvelle de savoir que ça se passe mieux pour les gens que l’on a rencontrés.» Une vraie leçon de vie.

Pour que Viva For Life soit une réussite, ce sont un peu plus de 150 personnes de la RTBF qui seront sur le pont pendant 6 jours (ou 144 heures) de direct. Un «cockpit» permet de jongler entre la radio la télé et le web. Le public pourra tout voir et/ou tout entendre sur les différents médias de la chaîne publique. Là aussi, l’opération réussit à tisser des liens entre les différentes personnes et les différents métiers.

En 2016, l’opération avait permis de récolter 3,45 millions d’euros. On tente la barre des 4 millions € à Nivelles ?

Pierre Bertinchamps

Cette année, le thème sera un peu inspiré de «Koh-Lanta», entendez par là qu’il faudra réussir des défis pour obtenir un peu plus de confort. Bien sûr, on n’offrira pas un burger-frites comme récompense puisque le premier des défis est toujours de ne pas consommer de nourriture solide, mais ils pourraient remporter une bonne soupe à la place du délicieux milkshake préparé avec amour par la Nounou, Vincent Dallemagne, qui suit les animateurs depuis 2013. Il se murmure que nos trois amis seront peut-être un peu malmenés…

Autre nouveauté de cette année, les téléphones portables seront confisqués avant d’entrer dans le Cube. «On sera coupé du monde, si ce n’est avec une vitre et des personnes qui vont nous donner plein d’amour», explique Sara De Paduwa qui rempile pour une 5e fois. «C’est un gros changement. C’était déjà si compliqué les autres années, là, je me demande si je vais tenir le coup», sourit l’animatrice.

Avec des chambres qui donnent (presque) directement dans le studio, les nuits vont être encore plus courtes… «On ne dort pas vraiment, on se repose», raconte Ophélie Fontana. «On a plutôt des tranches plus calmes que d’autres», ajoute Cyril. «Moi, c’est le matin, où c’est plus calme, mais après la quotidienne en télé, c’est plus difficile puisque c’est le moment des concerts sur la place. C’est impossible.» Les animateurs ont des casques anti-bruits et des boules Quies, mais les vibrations empêchent un bon repos. «Je préfère alors revenir dans le cube. Si c’est pour ne pas dormir dans le lit, autant être avec les copains…», explique Ophélie Fontana. «L’absence de silence, c’est la grosse difficulté», ajoute Sara De Paduwa.

Le must de Viva For Life, ce sont les soirées dans le cube retransmises en télé, sur La Une. Les thématiques exactes ne sont – cette fois – pas connues des animateurs, mais on leur promet que ce ne sera pas triste. On parle de nuit vintage, du sport,… «On sait plus ou moins ce que ce sera parce qu’on a vu nos costumes », précise Sara. « Mais on ne connaît pas les invités

Pour Sara De Paduwa, c’est la cinquième entrée dans le cube. «L’envie y est toujours. Dans ma tête, je suis dedans à 300%. Plus ça approche, plus on a envie de rentrer. Ça fait des semaines que l’on est sur les préparatifs, et donc là, nous sommes dans les startings-blocks.

Par contre, c’est le corps qu’il faut remotiver (rires). À quelques heures, il y a un petit stress quand même, mais dès que ce sera parti, on y va avec l’objectif de faire au moins aussi bien que l’année dernière.» Cyril en est à sa troisième participation et il sait que la fatigue sera son meilleur ennemi. «L’idéal serait de dormir longtemps avant. Et plus on se rapproche, plus des souvenirs reviennent. Entre l’excitation, la cause, et la nostalgie… tout se mélange dans notre esprit. On a du mal à vraiment se reposer

En Fédération Wallonie-Bruxelles, un enfant sur 3 de moins de 6 ans est dans le besoin. De quoi vraiment se mobiliser pour la cause. «À la sortie, il y a l’attente du montant qui s’affiche. La tention est à son comble», confie Sara. «Et puis, il y a la conférence de presse où l’on a la liste des associations qui sont aidées et qui bénéficient des sous de Viva For Life. Ces associations ont un visage, ils viennent nous féliciter, et ça aussi c’est magique. Chaque année, elles sont plus nombreuses. J’avoue que j’hésite à le refaire, mais quand je vois le résultat, j’ai envie de m’engager et de me donner à fond

Pour Cyril aussi, les choses sont claires. «Voir à quoi sert l’argent, c’est une vraie motivation. Et on est très attentifs au rapport qui sort sur la distribution des fonds, et pour moi, c’est à ce moment-là que je me décide. Je ne peux pas faire autrement que de m’impliquer.»

«Aujourd’hui, on a pu mesurer que Viva For Life sert à quelques chose, et son efficacité est reconnue (grâce à une étude de UCMons, NDLR). Ce ne sont pas des euros perdus que l’on donne. », enchérit Ophélie. Selon cette étude, 70% de la population est maintenant sensibilisée. Viva For Life a permis de sortir de l’ombre, ce que l’on ne voulait pas forcément voir. «Ce sont nos enfants. Ça se passe chez nous, en Fédération Wallonie-Bruxelles.», ajoute Sara De Pudawa. «Des personnes nous disent, ‘je sais ce que c’est, donc je donne’.»

Cyril garde d’ailleurs un souvenir particulier de l’édition 2016. «À Charleroi, un papa que j’avais rencontré lors de ma première opération, avait fait 20 km à pieds pour venir faire un don. J’étais touché de le voir, et il a expliqué que pendant un an sa situation avait évolué pour sa famille, et pour lui, c’était important de maintenant aider les autres. C’est aussi une bonne nouvelle de savoir que ça se passe mieux pour les gens que l’on a rencontrés.» Une vraie leçon de vie.

Pour que Viva For Life soit une réussite, ce sont un peu plus de 150 personnes de la RTBF qui seront sur le pont pendant 6 jours (ou 144 heures) de direct. Un «cockpit» permet de jongler entre la radio la télé et le web. Le public pourra tout voir et/ou tout entendre sur les différents médias de la chaîne publique. Là aussi, l’opération réussit à tisser des liens entre les différentes personnes et les différents métiers.

En 2016, l’opération avait permis de récolter 3,45 millions d’euros. On tente la barre des 4 millions € à Nivelles ?

Pierre Bertinchamps

Pour voir Sara De Paduwa, Ophélie Fontana et Cyril Detaeye, il faut donc se rendre sur la Grand Place de Nivelles, juste à côté du Marché de Noël. La première chose qui frappe (par rapport à Charleroi), c’est le cube qui est plus petit. Les animateurs seront d’ailleurs un peu plus à l’étroit, notamment dans leurs chambres qui sont moitié moins grandes que les autres années. Plus de lieu de repos non plus pour se déconnecter . Les sanitaires ne sont plus cachés à l’arrière. Les animateurs doivent passer par le studio pour y accéder.

Cette année, le thème sera un peu inspiré de «Koh-Lanta», entendez par là qu’il faudra réussir des défis pour obtenir un peu plus de confort. Bien sûr, on n’offrira pas un burger-frites comme récompense puisque le premier des défis est toujours de ne pas consommer de nourriture solide, mais ils pourraient remporter une bonne soupe à la place du délicieux milkshake préparé avec amour par la Nounou, Vincent Dallemagne, qui suit les animateurs depuis 2013. Il se murmure que nos trois amis seront peut-être un peu malmenés…

Autre nouveauté de cette année, les téléphones portables seront confisqués avant d’entrer dans le Cube. «On sera coupé du monde, si ce n’est avec une vitre et des personnes qui vont nous donner plein d’amour», explique Sara De Paduwa qui rempile pour une 5e fois. «C’est un gros changement. C’était déjà si compliqué les autres années, là, je me demande si je vais tenir le coup», sourit l’animatrice.

Avec des chambres qui donnent (presque) directement dans le studio, les nuits vont être encore plus courtes… «On ne dort pas vraiment, on se repose», raconte Ophélie Fontana. «On a plutôt des tranches plus calmes que d’autres», ajoute Cyril. «Moi, c’est le matin, où c’est plus calme, mais après la quotidienne en télé, c’est plus difficile puisque c’est le moment des concerts sur la place. C’est impossible.» Les animateurs ont des casques anti-bruits et des boules Quies, mais les vibrations empêchent un bon repos. «Je préfère alors revenir dans le cube. Si c’est pour ne pas dormir dans le lit, autant être avec les copains…», explique Ophélie Fontana. «L’absence de silence, c’est la grosse difficulté», ajoute Sara De Paduwa.

Le must de Viva For Life, ce sont les soirées dans le cube retransmises en télé, sur La Une. Les thématiques exactes ne sont – cette fois – pas connues des animateurs, mais on leur promet que ce ne sera pas triste. On parle de nuit vintage, du sport,… «On sait plus ou moins ce que ce sera parce qu’on a vu nos costumes », précise Sara. « Mais on ne connaît pas les invités

Pour Sara De Paduwa, c’est la cinquième entrée dans le cube. «L’envie y est toujours. Dans ma tête, je suis dedans à 300%. Plus ça approche, plus on a envie de rentrer. Ça fait des semaines que l’on est sur les préparatifs, et donc là, nous sommes dans les startings-blocks.

Par contre, c’est le corps qu’il faut remotiver (rires). À quelques heures, il y a un petit stress quand même, mais dès que ce sera parti, on y va avec l’objectif de faire au moins aussi bien que l’année dernière.» Cyril en est à sa troisième participation et il sait que la fatigue sera son meilleur ennemi. «L’idéal serait de dormir longtemps avant. Et plus on se rapproche, plus des souvenirs reviennent. Entre l’excitation, la cause, et la nostalgie… tout se mélange dans notre esprit. On a du mal à vraiment se reposer

En Fédération Wallonie-Bruxelles, un enfant sur 3 de moins de 6 ans est dans le besoin. De quoi vraiment se mobiliser pour la cause. «À la sortie, il y a l’attente du montant qui s’affiche. La tention est à son comble», confie Sara. «Et puis, il y a la conférence de presse où l’on a la liste des associations qui sont aidées et qui bénéficient des sous de Viva For Life. Ces associations ont un visage, ils viennent nous féliciter, et ça aussi c’est magique. Chaque année, elles sont plus nombreuses. J’avoue que j’hésite à le refaire, mais quand je vois le résultat, j’ai envie de m’engager et de me donner à fond

Pour Cyril aussi, les choses sont claires. «Voir à quoi sert l’argent, c’est une vraie motivation. Et on est très attentifs au rapport qui sort sur la distribution des fonds, et pour moi, c’est à ce moment-là que je me décide. Je ne peux pas faire autrement que de m’impliquer.»

«Aujourd’hui, on a pu mesurer que Viva For Life sert à quelques chose, et son efficacité est reconnue (grâce à une étude de UCMons, NDLR). Ce ne sont pas des euros perdus que l’on donne. », enchérit Ophélie. Selon cette étude, 70% de la population est maintenant sensibilisée. Viva For Life a permis de sortir de l’ombre, ce que l’on ne voulait pas forcément voir. «Ce sont nos enfants. Ça se passe chez nous, en Fédération Wallonie-Bruxelles.», ajoute Sara De Pudawa. «Des personnes nous disent, ‘je sais ce que c’est, donc je donne’.»

Cyril garde d’ailleurs un souvenir particulier de l’édition 2016. «À Charleroi, un papa que j’avais rencontré lors de ma première opération, avait fait 20 km à pieds pour venir faire un don. J’étais touché de le voir, et il a expliqué que pendant un an sa situation avait évolué pour sa famille, et pour lui, c’était important de maintenant aider les autres. C’est aussi une bonne nouvelle de savoir que ça se passe mieux pour les gens que l’on a rencontrés.» Une vraie leçon de vie.

Pour que Viva For Life soit une réussite, ce sont un peu plus de 150 personnes de la RTBF qui seront sur le pont pendant 6 jours (ou 144 heures) de direct. Un «cockpit» permet de jongler entre la radio la télé et le web. Le public pourra tout voir et/ou tout entendre sur les différents médias de la chaîne publique. Là aussi, l’opération réussit à tisser des liens entre les différentes personnes et les différents métiers.

En 2016, l’opération avait permis de récolter 3,45 millions d’euros. On tente la barre des 4 millions € à Nivelles ?

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