Jacques Pradel : «Les journalistes ne sont pas les amis des policiers»

Jacques Pradel © Getty Images
David Barbet Animateur

Jacques Pradel vient de sortir un livre intitulé «Police technique et scientifique : le choc du futur».

Rencontre avec le journaliste. 

Est-il possible aujourd’hui de ne pas se faire prendre par la police malgré les avancées technologiques ?

Oui, bien sûr. C’est comme le dopage et le cyclisme. Chacun essaie d’avoir un coup d’avance. Il y a une nouvelle opportunité avec le numérique et l’intelligence artificielle. 

Existe-t-il un risque d’un fichage de la société ? 

Je pense que les inquiétudes du public sont légitimes. Tant que les pratiques et les évolutions scientifiques ne tombent pas dans les mauvaises mains, alors tout va bien. 

Auriez-vous aimé être policier ? 

Non, pas du tout. Je ne voulais surtout pas être fonctionnaire. Si c’était à refaire, je ferais le choix de la psychiatrie. 

Est-ce qu’on vous a déjà demandé d’aider la police sur une enquête ? 

Soyons cash, les journalistes ne sont pas les amis des policiers, on est vu comme des gêneurs. Jamais, on ne m’a demandé mon aide. 

Vous avez été animateur sur TF1 pendant de nombreuses années. Pourquoi ça s’est terminé ? 

Quand je lisais le journal, j’avais l’impression qu’on ne parlait pas de moi. On m’a prêté des projets maléfiques, il y a eu des papiers ignobles dans la presse sur moi. Cela m’a blessé. On était la cible principale de la presse, TF1 a succombé à la pression médiatique.

Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :

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