Jeff Panacloc s’est confié à notre journaliste David Barbet et à la juge Anne Gruwez dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez» à écouter sur Auvio.
Rencontre avec le comédien et ventriloque.
Vous êtes quelqu’un que la peur ne quitte jamais. Comment cela se manifeste-t-il ?
J’ai la boule au ventre, des maux de tête. J’ai peur pour de tout, je me sens bien seulement sur scène et avec ma famille.
Qu’est-ce qui vous angoisse ?
Recevoir une facture, un coup de téléphone… J’ai toujours peur de la mauvaise nouvelle. Je me crée la mauvaise nouvelle avant de répondre au téléphone, je décroche en disant « qu’est-ce qui se passe ? » au lieu de dire « bonjour ».
Vous avez fait un burn-out, il était dirigé contre qui ou quoi ?
C’était un trop plein de problèmes entre ma vie privée et ma vie professionnelle. Cela m’avait paralysé. J’ai peur quand ça ne roule pas. Je panique quand je n’arrive pas à maîtriser.
On vous a connu dans l’émission « Le Plus grand cabaret du monde » sur France 2. Vous étiez face à des célébrités. Est-ce que certaines stars ont mal pris votre séquence ?
Non, jamais. C’était violent mais on était jeune. On ne s’est jamais retenu de rien. Patrick Sébastien ne gardait que le meilleur à chaque fois. Les célébrités espéraient prendre une gifle par Jean-Marc.
En parlant de Jean-Marc, avez-vous plusieurs Jean-Marc ?
Jean-Marc est seul dans mon cœur. Il y a eu d’autres Jean-Marc. Je n’aime pas casser la magie. Il y a une durée de vie d’une marionnette, on ne peut pas utiliser la même pendant dix ans.
Avez-vous un projet concernant la télévision ?
J’ai un projet de late show, mais il n’aboutit pas. C’est avec des célébrités en face de Jean-Marc. En France, les chaînes sont réticentes à ça. Aucune chaîne ne m’a dit oui, on ne peut pas avoir autant de liberté que sur scène. J’ai envie de faire une émission où on y va dans les blagues.
Jeff Panacloc est actuellement au cinéma avec le film « Jeff Panacloc : À la poursuite de Jean-Marc ».
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