Ophélie Fontana : «Rien n’était écrit dans mes lapsus»

Ophélie Fontana entourée de notre journaliste David Barbet et de la juge Anne Gruwez © DR
David Barbet Animateur

Ophélie Fontana s’est confiée à notre journaliste David Barbet et à la juge Anne Gruwez dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez» à écouter sur Auvio. 

Rencontre avec la journaliste.

Quelle est la fonction du rire dans votre métier ? 

Elle est essentielle. Il faut savoir quand rire, rire au bon moment. Je présente le journal télévisé, ce n’est pas forcément drôle. Être sérieux sans se prendre au sérieux. Si on doit rire, on doit l’exprimer même si on doit s’excuser par la suite. 

En parlant du rire, on vous connaît aussi grâce à vos lapsus. Est-ce fait exprès ? 

Pas du tout, cela ne serait pas si drôle. Quand on est à deux, le fou rire peut arriver très vite. Quand je parle du col de l’utérus, je sortais de mon congé maternité. C’est un exemple qui est repris dans des cours de psychologie pour expliquer le fonctionnement du cerveau. Dans la foulée, j’ai fait des lapsus en lien avec le sexe, certains m’ont dit que j’étais obsédée. Je ne pense pas être une obsédée, je suis à l’aise avec ma sexualité. Rien n’était écrit dans mes lapsus. 

Votre maman est décédée d’un cancer. Pouvez-vous en parler maintenant ? 

Aujourd’hui, je peux en parler plus facilement qu’avant. On ressent beaucoup d’injustice, pourquoi ça vient comme ça empoissonner notre vie ? Ma maman avait 62 ans, c’était assez fulgurant. Cela a duré un mois, c’était un cancer du poumon. Très vite, on nous a dit qu’il n’y avait plus rien à faire. 

Avez-vous pu être là dans le dernier moment avec votre maman ? 

Non, il n’y a pas eu de dernier contact. La dernière fois où je l’ai vu consciente, elle m’a dit qu’elle allait bien dormir. Il n’y a pas eu un véritable au revoir. C’était peut-être son choix. J’ai mis beaucoup de temps à comprendre pourquoi et à ne pas être dans un sentiment de culpabilité. Je me dis qu’elle a choisi de partir à ce moment-là quand je n’étais pas là.

Vous avez aussi été dans le cube de Viva for Life, est-ce que c’était votre dernière année ? 

Je n’en sais rien. Je n’ai pas envie de m’arrêter. Si on a besoin de moi ou ailleurs, j’ai envie d’être utile. Je n’ai aucun problème si on me dit que c’est terminé. Je suis très attachée à la cause, c’est aussi nécessaire qu’il y ait du roulement dans les animateurs.

Découvrez un extrait de l’interview en vidéo :

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