Alix Battard ressuscite «Place Royale» sur RTL tvi : «La tournée des châteaux, c’est fini !»

«La question royale m’a toujours passionnée», confie Alix Battard © RTL Belgium/Olivier Pirard
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

«Place Royale» fait son grand retour, le samedi à 19h50 sur RTL tvi, dans une nouvelle formule.

Lancée en septembre 1994 par Anne Quevrin, «Place Royale» est rapidement devenue une émission phare de RTL tvi. En 2018, les têtes couronnées font moins recette et le programme devient plus événementiel. Trois ans plus tard, RTL abdique et le magazine passe à la trappe. Mais les choses changent et une nouvelle génération va bientôt accéder aux trônes européens. Une voie royale pour le retour de «Place Royale».

Alix Battard, qu’est-ce qui motive le retour de l’émission ?

L’intérêt du public pour les questions royales ne se dément pas. Sur nos sites Internet, ce sont les sujets les plus lus. Chez nous, on a vite fait de dire que la monarchie est ringarde. Ce n’est pas vrai ! Il y a plein de choses qui intéressent le public ici, comme à l’étranger. Nous avons franchement de quoi remplir toute une émission. Avec la direction de RTL, nous nous sommes dit que c’était le bon moment pour relancer «Place Royale» dans une version plus moderne et plus glamour, mais surtout pas «people».

Le lancement de «Gotha», sur la RTBF, ne vous a pas un peu inspirés ?

Non… On ne regarde pas ce que fait la RTBF. «Place Royale», c’est l’ADN de RTL. C’est nous qui avions imposé l’actualité de la Famille royale depuis le début dans le paysage médiatique belge. Ce n’est pas en regardant «Gotha» que l’idée est venue. La marque «Place Royale» a encore énormément de notoriété. Il n’y a personne qui ne la connaît pas.

Le Palais était-il demandeur ?

Il est ravi ! (Rires) Mais nous ne suivrons plus l’agenda de la Famille royale au jour le jour et de manière systématique. Nous le ferons plus ponctuellement en fonction des sorties et de l’actualité. L’idée de la nouvelle formule est d’appréhender la royauté sous des angles différents. Nous ne ferons plus la tournée des châteaux ! Sur le plateau, des experts et des intervenants insuffleront du dynamisme avec une approche journalistique. L’actualité royale, c’est de l’info en tant que telle, même si elle est plus glamour.

Ce retour est-il un prélude à l’accession d’Élisabeth au trône de Belgique ?

Nous avons encore le temps… C’est vrai que dans les monarchies, les personnages principaux ont changé. Il y a six ans, la princesse Élisabeth était une adolescente qu’on ne voyait quasiment jamais. Elle était couvée par ses parents. Aujourd’hui, elle est au-devant de la scène. Ce sera, avec les autres princes et princesses qui se préparent à monter sur les trônes européens, les nouveaux «héros» de «Place Royale».

Faut-il être royaliste pour présenter «Place Royale» ?

Je ne crois pas, mais il faut avoir un intérêt pour la question royale, et elle m’a toujours passionnée parce que je suis une fan d’histoire. La première chose qui m’a fait aimer l’histoire à l’école, c’est l’étude de l’arbre généalogique de la monarchie belge.

Cet article est paru dans le Télépro du 18/1/2024

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