Programme TV de Histoire TV du Tuesday 16 September

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Les dernières heures... Après son abdication, l'empereur Charles Quint, qui s'est retiré à Yuste, en Castille, meurt de la malaria le 21 septembre 1558. Franck Ferrand évoque ses dernières heures.
Opération Barbarossa : Au coeur des ténèbres Juin 1941. Galvanisés par leurs victoires en Norvège, aux Pays-Bas, en Belgique et en France, les Allemands se préparent à une opération secrète, l'invasion de l'Union soviétique. Nom de code : "Barbarossa". Rompant le pacte germano-soviétique signé en 1939, Hitler, pressé d'étendre à l'est l'espace vital germanique - le Lebensraum -, envisage cette guerre comme un "combat d'extermination" des communistes.
Opération Barbarossa : Au coeur des ténèbres Depuis début septembre 1941, la Wehrmacht avance à nouveau sur tous les fronts, d'autant qu'affaiblies par les combats de l'été, les troupes sont pressées d'en finir. Kiev est conquise, Leningrad, assiégée, et le verrou de Smolensk sur la route de Moscou a cédé. Face à une Armée rouge exsangue, Hitler veut lancer avant l'hiver une grande offensive contre la capitale russe : l'opération "Typhon".
Le travail forcé sous l'Allemagne nazie Entre 1938 et 1945, 13 millions de jeunes hommes et femmes originaires de nombreux pays d'Europe ont été déportés vers l'Allemagne nazie et les territoires occupés pour faire tourner l'économie de guerre. Pour encadrer cette main-d'œuvre gratuite, les jeunes recrues ne manquent pas - à l'image de Wilhelm Frank, qui adhéra au parti nazi peu avant la guerre, affecté aux infrastructures routières.
Le travail forcé sous l'Allemagne nazie En 1940, l'armée allemande entre dans Paris. François Cavanna, qui cofondera Charlie Hebdo en 1970, est alors âgé de 17 ans. Réquisitionné pour le Service du travail obligatoire (STO), institué en 1943 par le gouvernement de Vichy, il est envoyé à Berlin où il est affecté dans l'industrie de l'armement. De son côté, le comte Cajetan von Spreti orchestre la déportation des travailleurs russes vers l'Allemagne.
Le travail forcé sous l'Allemagne nazie En 1943, après la bataille de Stalingrad, le cours de la guerre bascule. Les bombardiers britanniques et américains qui libèrent l'Europe tuent également des milliers de travailleurs forcés. La Viennoise Irma Trksak et le Néerlandais Ellis Hertzberger luttent désormais pour leur survie dans des camps de concentration. D'autres, comme François Cavanna, vont jusqu'à se mutiler pour échapper à l'usine.
Tokyo, le jour où la guerre s'arrêta Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Japon est un pays en ruines, qui compte neuf millions de sans-abris. Le niveau de vie est réduit de 50 % à la campagne, de 75 % en ville. Le bilan est de trois millions de morts, dont plus d'un million de civils, disparus sous les décombres des bombardements massifs. Ce document analyse l'immédiat après-guerre, à partir de la mise en scène par les Américains de l'acte de reddition du Japon en baie de Tokyo, en septembre 1945.
Le Japon sous les décombres En septembre 1945, le Japon doit se relever de quinze années de guerre. Le défi est immense. Le pays est détruit, endeuillé et affamé. La plupart des villes ont été rasées par les bombes américaines. La malnutrition fait des ravages. Le marché noir flambe. Des témoignages et des documents d'archives, certains inédits, font revivre cette période dramatique, qui est ensuite tombée sous une chape de silence.
Bêtes de guerre L'histoire militaire des animaux est surprenante : des dauphins de la marine américaine en Irak aux pigeons français de la Grande Guerre, des mules marocaines de Monte Cassino aux dromadaires des méharistes en passant par les éléphants d'Hannibal, ils ont traversé les guerres jusqu'à aujourd'hui.
Nicholas Winton, l'homme qui sauva 669 enfants Nicholas Winton, un héros méconnu, a sauvé 669 enfants juifs menacés par les nazis avant la Seconde Guerre mondiale. Alors qu'il se préparait pour des vacances au ski à Prague fin 1938, il a mis en place une opération de sauvetage en organisant le départ de trains vers l'Angleterre. Il a même falsifié des autorisations et des visas pour sauver ces enfants. Pendant cinquante ans, il a gardé le silence sur cette histoire jusqu'à ce que sa femme découvre un carnet étrange dans leur grenier.
Historiquement Show Jean-Christophe Buisson reçoit Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour " Je voulais vivre " (Grasset) et Alexandra Saemmer pour " Les zones grises " (Bayard). Avec Éric Pincas d'Historia pour le dossier du mois de septembre.